Après l’intervention de la CGT lors du Comité social d’administration (CSA) du 8 février, la modification de l’organisation de la direction du Développement culturel et du musée (DCM) a été reportée au 7 mars afin de tenir compte de la prévention des risques professionnels.
La CGT souhaitait ainsi pointer les difficultés du Département des éditions (DED)avec la suppression envisagée de celui-ci et l’absence préjudiciable pour les personnels de l’évaluation des risques professionnels, obligatoire avant tout projet de réorganisation (voir notre compte-rendu ICI)
L’administration a dû en urgence et en pleine période de congés réaliser une étude d’impacts forcément très incomplète et insatisfaisante.
Lors du CSA du 7 mars, nous sommes à nouveau intervenus pour le Département des éditions sur l’absence de préparation de cette réorganisation et le manque de sens et d’objectifs du projet. En effet, l’argument de la simplification est peu crédible alors qu’après 2 ans d’absence de directeur de département, la relative désorganisation et les dysfonctionnements sont mis en évidence par un certain nombre de collègues : manque d’appui hiérarchique et de stratégie éditoriale, difficultés des fonctions transverses, problèmes d’interactions entre les services du DED et les autres départements de la BnF, difficultés individuelles, etc.
Le seul réel objectif de cette réorganisation est de transférer le support de poste de directeur du département des éditions sur le nouveau poste de chef de service des expositions externes et prêts extérieurs ou « comment déshabiller Pierre pour habiller Paul ».
Le Département du Musée, des expositions et des manifestations sort renforcé de cette réorganisation avec la création d’un service et d’un poste de chef de service au détriment du Département des éditions qui disparaît et perd en visibilité, cohérence et cohésion.
Sans revenir sur la suppression du DED en tant que département, l’administration a revu sa copie à la marge : engagement de suivi de la stratégie éditoriale auprès des personnels, clarification hiérarchique et fonctionnelle des fonctions transverses (ex. : gestionnaire administrative et financière), remise à plat des procédures administratives et bilan de la réorganisation fin 2024.
La CGT a par ailleurs demandé :
-un appui hiérarchique prioritaire du directeur DCM et l’élaboration d’un projet de service pour le secteur des éditions
-une vigilance pour les fonctions transverses et la gestion des situations individuelles
-la remise en place de méthodes et de procédures de travail efficientes.
La CGT a voté contre cette réorganisation, en particulier pour « feu » le Département des éditions pour les raisons suivantes : précipitation dans la mise en oeuvre, absence de prise en compte des risques professionnels, manque d’objectifs clairs, mise en difficulté des équipes, organigramme déséquilibré du DCM.
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