Samedi 24 mai marquera le 15e samedi d’une mobilisation amorcée il y a bientôt 3 mois. La grève est en effet reconduite car si des propositions ont été avancées tardivement par la direction, celles-ci restent insuffisantes.
Cette grève nous concerne tous et toutes, qu’il s’agisse des emplois titulaires, des crédits alloués à nos missions, des droits et des conditions d’emploi des « vacataires », de la prime d’ancienneté, des conditions matérielles ou organisationnelles de travail, nous avons toutes et tous intérêt à renforcer la lutte en cours pour gagner, comme nous l’avons déjà réussi dans le passé.
Nos organisations syndicales et le personnel en lutte ne font pas que réclamer de nouvelles avancées qui seraient par ailleurs légitimes – comme ce serait le cas avec le congé de santé hormonal – ils et elles réclament aussi le retour à une mesure de justice sociale qui a déjà été gagnée par le personnel en 2016, puis appliquée sans problème jusqu’en 2022 avant un retournement de veste malhonnête de la direction. Cette mesure c’est l’embauche en CDI des personnels à temps incomplet travaillant sur des besoins permanents. Ce retour au CDI ne coûte rien à la BnF, ce qui coûte cher en revanche, ce sont bien les conséquences sociales des contrats éjectables mis en place en 2022, sans parler du coup organisationnel de cette pratique (formations à répétition, vacances de postes trop longues, casse des collectifs de travail, travail drh en plus, etc).
Nous tenons à réagir à la récente communication de la direction aux services sur la question du droit de grève – dont la question de la diffusion d’information au public – exercé par des agent.es qui non seulement ont le courage de se battre pour leur emploi mais qui prennent le risque de retenues considérables sur des salaires déjà très bas. Si la direction se soucie de ce que pensera le public de la BnF qu’elle se rassure, le public a bien compris les enjeux de cette lutte et soutient majoritairement les grévistes et les revendications du personnel à bout de nerf. L’intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD, qui informe le public depuis des décennies sur les coulisses de notre établissement ne se laissera ni intimider, ni dicter ses modes d’action.
Ce tournant autoritaire que nous constatons, nous le condamnons aussi quand il s’incarne dans des décisions arbitraires telles que refuser sans réelle argumentation la titularisation d’un magasinier recruté via le dispositif social du PACTE. Idem quand il s’agit de licencier un agent en détresse, lui aussi de catégorie C, dont chacun connait pourtant les difficultés sociales. L’injustice subie par deux de nos collègues poussés vers la porte malgré leurs difficultés ne fait que renforcer notre détermination à obtenir satisfaction sur l’ensemble des points abordés dans nos préavis de grève.
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