Alors que le site de Richelieu s’apprête à rouvrir et que des festivités sont prévues, la CGT souhaite rappeler le contexte général de ce chantier et son incidence sur le quotidien des personnels.
Les travaux ont duré plus de 10 ans (dont 3 ans de retard), certains départements ont vécu pas moins de trois déménagements et la présence d’importantes concentrations de plomb non détectée a considérablement ralenti les travaux et mis en danger les ouvriers intervenant sur le site, voire les agents à proximité.
Dans le même temps, l’éclatement des collections et des services sur plusieurs sites, la préparation des déménagements en particulier des fonds patrimoniaux et leurs suivis, les déplacements fréquents, les conditions d’activité des services et d’accueil des lecteurs dégradés en raison du chantier, les locaux présentant de multiples malfaçons dans la partie livrée en 2016 (chauffage et climatisation défectueux, fuites et inondations, pannes d’ascenseurs récurrentes, départs de feu… Voir nos photos ici) ont fortement détérioré les conditions de travail des agents (voir ici).
Après des déménagements longs et difficiles, une partie des agents s’est installée dans des espaces encore en chantier et ont dû supporter d’importantes nuisances sonores liées aux travaux, l’empoussièrement régulier des bureaux, l’absence d’équipements dans certains espaces, des courts circuits ayant entrainé l’arrêt du chauffage cet hiver, puis la canicule cet été avec des températures s’élevant à plus de 30 degrés dans les bureaux non climatisés, certains jusqu’à 40 degrés.
Comme lors de la première phase des travaux, des fuites et des inondations ont également perturbé le bon fonctionnement du site et mis en danger les collections. Le démontage des modulaires situés dans les cours et la destruction des dalles en béton au marteau piqueur ont clos cette séquence particulièrement difficile.
En 2016, après 7 ans de travaux, plusieurs mois de déménagements et une réouverture fortement dégradée de la zone rénovée, la grève des agents avait permis d’obtenir 500 euros de prime, 5 jours de congés compensatoires et la promesse de la reconduction de cette mesure au terme du chantier (voir ici).
Force est de constater qu’en 2022 cette promesse n’a été que partiellement tenue, la direction n’ayant octroyé que deux jours de congés au lieu de 5, la prime quant à elle est reconduite mais versée en deux fois (300 euros en 2022 et 200 en 2023). La CGT dénonce avec fermeté ce recul et appelle les agents à se mobiliser à la réouverture du site.
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