Intersyndicale CGT BnF – SUD Culture BnF
LE 8 MARS, EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION POUR LES DROITS DES FEMMES
Le 8 mars est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle partout et maintenant.
Le 8 mars à la BnF on fait grève pour :
- Combattre les stéréotypes de genre, dans nos métiers et ailleurs
- supprimer complètement les situations d’écarts de rémunération et de déroulement de carrière
- Prendre en compte la santé des femmes, en particulier les difficultés liées aux cycles menstruels et à la santé hormonale (ménopause, etc.)
- En finir avec la double journée de travail des femmes
- Mieux accompagner les différentes situations de grossesse et de parentalité
- Renforcer les moyens de la lutte contre les violences sexuelles, le harcèlement, les agissements sexistes et les violences conjugales
- Défendre les droits des femmes partout dans le monde, notamment en temps de guerre (IVG, contraception, éducation, médecine…)
Cette grève s’inscrit également dans une démarche de long terme portant sur des revendications spécifiques à la BnF, portant à la fois sur des revendications pour lesquelles les réponses apportées n’ont pas été suffisantes, et sur la création de nouveaux droits :
- pour une prise en compte de la pénibilité au travail, accrue par les règles douloureuses, l’endométriose, parfois la ménopause, il faut une augmentation du nombre de journées dites de « maladies sans justificatif » ainsi que des solutions adaptées telles que lieux de repos et la mise à disposition dans les toilettes de protections périodiques ;
- pour un nouveau travail de repérage des inégalités salariales et professionnelles à la BnF et la mise en place d’un système de rattrapage pour les titulaires et contractuel·les. En effet si ces inégalités ont régressé à la BnF du fait de l’action des organisations syndicales, la situation doit encore être améliorée ;
- pour une meilleure prise en compte des interruptions de grossesse, il faut la création d’une nouvelle autorisation d’absence exceptionnelle de 5 jours, pour la personne concernée et son ou sa conjoint·e éventuel·le et étendre cette durée aux droits existants pour le décès d’un·e proche ;
- pour que les signalements des violences sexuelles, de harcèlement et les agissements sexistes fassent l’objet d’une prise en charge complète, d’enquêtes approfondies, d’un suivi régulier, et d’un bilan systématique. Il convient aussi de renforcer la lutte contre les ambiances sexistes au travail.
Manifestation à 14h à Gambetta
RDV BnF devant la mairie du 20e