Suite aux mobilisations des personnels et aux actions menées notamment par la CGT qui avaient permises des revalorisations en 2019, de nouvelles discussions sont en cours avec la direction.
Le Comité technique du 2 novembre donnera son avis sur l’actualisation du plan d’action indemnitaire.
La CGT se félicite de cette nouvelle campagne de revalorisation des primes mais reste attachée à la rémunération principale (le salaire calculé en fonction d’un point d’indice), garant contrairement aux primes, de revalorisations régulières, transparentes et pérennes et comptabilisées dans le calcul de la retraite.
Cette année, la remontée des minima de l’IFSE permet de poursuivre la réduction des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes. 64% des bénéficiaires seront des femmes. C’est une satisfaction pour la CGT qui avait fait de cette revendication un de ses axes prioritaires.
Pour les catégories C et B, la non modulation de la revalorisation pour acquisition de compétences (reconnaissance de l’ancienneté) est maintenue (tous les 4 ans sans changement de fonction). Cette question sera à nouveau abordée courant 2021. La CGT revendique un montant forfaitaire pour toutes les catégories afin d’éviter inégalité et arbitraire.
L’administration reconduit la prime de fin d’année dans les mêmes conditions que l’année dernière à savoir versée aux seuls agents titulaires et aux agents à temps incomplet (vacataires) en écartant encore une fois l’écrasante majorité des agents contractuels.
Un CIA (complément indemnitaire annuel) viendra la compléter. Comme l’année dernière, le montant sera calculé pour une part en fonction des disponibilités budgétaires de fin de l’année (ou en d’autre terme, ce qui reste comme budget). Seule concession aux agents contractuels, ce CIA leur sera également versé.
La CGT avait pourtant obtenu un engagement de la direction afin que les agents contractuels puissent également bénéficier d’une prime de fin d’année, ainsi qu’une mesure de rattrapage pour les agents ne l’ayant pas touchée en 2019.
La revendication de la CGT est claire et simple : l’attribution de la prime de fin d’année doit concerner tous les agents de notre établissement sans exclusion liée au statut et à la catégorie. L’administration doit respecter ses engagements et appliquer une mesure de rattrapage pour les agents contractuels au titre de l’année 2019.
Le relèvement des minima bénéficiera à toutes les filières : bibliothèque, administrative, technique, métiers d’art, documentation. Il harmonise les minima entre filières et en 2020, il est significatif pour les catégories B (95% des techniciens d’art et des bibas bénéficieront de la remontée aux nouveaux planchers de l’IFSE).
Ces mesures de revalorisation seront mises en paye en novembre pour les agents éligibles avec effet rétroactif au 1er janvier 2020.
La BnF s’inscrit dans le cadre ministériel qui a réévalué les montants pour mobilité en 2020.
Rappel des conditions :
En 2020, le CIA restera versé sur une base forfaitaire et ne sera pas modulable à la « tête du client ». C’est un acquis des négociations de 2019.
Nouveauté 2020, l’administration propose d’élargir le CIA aux agents contractuels sur les mêmes principes que les agents titulaires mais sans avoir garanti les crédits nécessaires.
Le complément indemnitaire annuel (CIA) est un point de désaccord entre l’administration et les organisations syndicales. La CGT revendique la prime de fin d’année pour l’ensemble des personnels plutôt qu’une prime comme le CIA qui a vocation à être modulée sur décision du supérieur hiérarchique.
Les montants versés au titre du CIA ne sont pas encore connus. L’administration a réservé 209 000 euros de crédits auxquels s’ajouteront les reliquats de fin de gestion.
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