Une situation qui s’est aggravée pour les personnels
Baisse de effectifs à Tolbiac (-40 postes) alors que 305 postes ont déjà été supprimés à la BnF, retour de la grande précarité avec la fin des CDI pour les « vacataires », non revalorisations des primes à l’ancienneté des titulaires (perte de 500 à 1500 euros par an), augmentation de la charge de travail à Richelieu avec la réouverture du site, absence de primes de fin d’année pour une partie des contractuels, etc. : la liste est longue et démontre que la politique de la direction se résume à demander aux agents de faire plus sans moyens et dans des conditions dégradées.
Les lecteurs désormais dans le viseur des restrictions
Malgré une pétition en ligne signée par des milliers de lecteurs, la direction de la BnF met en œuvre un système de communication dégradé des collections (les documents conservés en magasins ne seraient plus accessibles aux lecteurs le matin) dans le but de concentrer l’activité l’après-midi et ainsi réduire sensiblement le nombre d’agents postés. Cette réorganisation ne fera que concentrer la charge de travail et les cadences sur des périodes toujours plus courtes, au détriment des conditions de travail, tout en réduisant de façon drastique les services offerts au public.
Nous, personnel de la BnF réunit en Assemblée Générale le jeudi 12 mai 2022 :
Déclarons que la grève du 10 mai a été un succès important, avec de nombreux grévistes et une forte perturbation du fonctionnement de l’établissement, qui s’ajoute aux grèves qui ont lieu depuis début mai, ce qui montre la mobilisation et la colère du personnel contre les régressions que veut nous imposer la direction de la BnF.
Constatons une nouvelle fois que la remise en cause du fonctionnement du service public et toutes les dégradations que cela entraîne est toujours autant refusée par les usagers, comme le montre les plus de 17 000 signatures recueillies par les deux pétitions en ligne et la tribune publiée le 10 mai par les représentants des lecteurs au conseil d’administration et ALU BnF. La mobilisation des lecteurs et celle du personnel sont convergentes et s’appuie l’une et l’autre. Nous agissons ensemble, personnel et usagers, pour obtenir le retrait de ces mesures inacceptables et l’obtention des moyens nécessaires à tous les niveaux pour assurer les missions de service public de la BnF, tout en garantissant les droits et les conditions de travail du personnel. Nous remercions une nouvelle fois les lecteurs de leur solidarité et nous allons continuer à mener des actions communes.
Exigeons de la direction de la BnF et du ministère de la Culture qu’ils prennent bien conscience de la colère et du rejet du personnel et du public et donnent satisfaction à nos revendications :
Pour faire aboutir ces revendications, l’Assemblée Générale du personnel de la BnF et l’intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture exige que la Présidente de la BnF donne un nouveau rendez-vous de négociations rapidement à l’intersyndicale, de poursuivre la mobilisation en commun avec les usagers et décident d’organiser une nouvelle journée de grève le MARDI 17 MAI, rendez-vous à 11h30 dans le hall Est.
Pour nos missions, pour nos emplois, pour nos conditions de travail, contre l’ultra-précarité, toutes et tous en grève !
Index égalité professionnelle femmes-hommes : un outil critiquable, biaisé et qui masque les discriminations Depuis 2023, la loi pose l’obligation de +
Budget BnF, l’Assemblée nationale s’alarme Pour une fois ce n’est pas la CGT-BnF mais la Commission des finances de l’Assemblée +
Après l’intervention de la CGT lors du Comité social d’administration (CSA) du 8 février, la modification de l’organisation de la +
Salles de lecture fermées à 17h30 au lieu de 20h en raison du manque de personnels, rassemblement à midi sur +
Le 8 mars est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève de toutes +
Intersyndicale CGT BnF – SUD Culture BnF LE 8 MARS, EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION POUR LES DROITS DES FEMMES +