> LA BnF EN GRÈVE, une nouvelle mobilisation pour être entendu !
> MANIFESTATION pour les salaires, Rdv BnF 14h République devant le « Go sport »
LES RAISONS DE LA GREVE :
Pour le maintien des effectifs de Tolbiac
Alors que plus de 300 emplois ont été supprimés en 10 ans, 40 postes à Tolbiac sont à nouveau détruits. La perte de ces emplois n’est ni soutenable, ni acceptable tant du point de vue des conditions de travail que de l’accomplissement de nos missions. Il faut au contraire des recrutements.
Pour le respect des conditions de travail et des missions des agents de Richelieu
La direction souhaite augmenter l’amplitude d’ouverture du site (y compris les jours fériés), recentrer l’activité sur le service au public au détriment des autres missions, modifier l’organisation du travail… Faire toujours plus sans embauche, c’est bien la logique mise en œuvre au détriment des personnels et de leurs activités.
Pour le maintien de la communication directe des documents le matin et toute la semaine aux lecteurs
La direction veut fermer les magasins et les ABS toute la matinée, afin de réduire fortement les nombre d’agents postés en service public et de concentrer toute l’activité l’après-midi, au détriment des conditions de travail du personnel et de la qualité du service aux lecteurs ! Ce dispositif inacceptable, qui devrait être appliqué dès ce printemps, est un recul sans précédent pour le public et participe d’une stratégie de poursuite des suppressions de postes des personnels de magasinage.
Pour des primes augmentées et l’égalité de traitement
Au ministère de la Culture, les primes des titulaires de catégorie B et C ayant 10 ans d’ancienneté ont été revalorisées en 2021 (500 à 1500 euros en plus par an), cette année ce sera le tour des catégories A. Il faut que ces revalorisations s’appliquent aussi à la BnF ! Concernant les agents contractuels exclus pour une partie d’entre eux de la prime de fin d’année, l’égalité de traitement doit être obtenue.
Contre le retour de la grande précarité
La direction doit abandonner son projet de recruter des CDD de 10 mois non renouvelables sur des missions pérennes. Ce projet remet en cause l’instruction du ministère de la Culture de juillet 2015 et le Protocole de fin de grève de 2016 pourtant signé par la Présidente de la BnF et garantissant le recrutement en CDI des «vacataires» sur besoin permanent. Refusons la création de contrats ultra-précaires à la BnF avec des agents n’ayant presque aucun droit et faisons respecter les acquis de nos luttes collectives !
Le 17 mars est aussi une journée de mobilisation nationale pour les salaires à l’appel d’une large intersyndicale
Alors que les prix augmentent plus vite que les rémunérations il devient urgent de revaloriser le point d’indice (gelé depuis quasiment dix ans). Ce gel signifie qu’il n’y a pas eu de réelle augmentation de salaire à part la progression liée à l’ancienneté. Pire, en 20 ans, la valeur du point d’indice a décroché de plus de 20% par rapport à l’augmentation des prix.
La grève du 27 janvier a été un succès à la BnF. Pour maintenir une pression plus que jamais nécessaire, mobilisons-nous
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE jeudi 10 mars
12h30 hall Ouest et en ZOOM > ID de réunion : 963 3068 6152
GRÈVE ET MANIFESTATION jeudi 17 mars
Rdv BnF 14h République devant le « Go sport »
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