Pour rappel : ces dernières années les mobilisations des personnels et les actions de la CGT ont permis de mettre en œuvre des conditions de revalorisations beaucoup plus favorables pour les agents de la BnF. La CGT reste, néanmoins, fondamentalement attachée à la rémunération principale (le salaire calculé en fonction d’un point d’indice), garante de revalorisations régulières, transparentes et pérennes et comptabilisées dans le calcul de la retraite. Enfin, la CGT dénonce le fait que l’écrasante majorité des personnels contractuels ne soient pas éligibles à la prime de fin d’année.
> Ces mesures de revalorisation ont été mises en paie en juillet 2021 pour les agents éligibles.
En 2021, suite aux actions de la CGT Culture dont fait partie la CGT BnF, la remontée des minima de l’IFSE concerne principalement les catégories C et B et dans une moindre mesure certaines catégories A. Pour les C, le minimum est porté à 5000 euros/an pour le groupe 2 et 5400 euros/an pour le groupe 1 soit plus que les minima ministériels (respectivement 4600 euros/an et 4900). La BnF prend en charge ce complément sur ces crédits propres (environ 300 000 euros/an). Les catégories B obtiennent un minimum de 6200 euros/an et les catégories A, 8000 euros/an. Pour les C, l’augmentation est importante. En 2019, le minimum était de 3200 euros/an, il atteint 5000 euros/an en 2021. Pour la CGT, c’est le résultat d’années de revendications et d’actions.
Acquis des négociations de 2019 pour les catégories C, la non modulation de la revalorisation est pérennisée (tous les 4 ans sans changement de fonction) et s’applique forfaitairement (300 euros). Pour les catégories B, l’administration met en œuvre la modulation à partir de 2021, de façon toutefois plus faible qu’au Ministère de la culture puisque limitée à 50% à la baisse ou à la hausse du montant moyen de référence.
L’analyse de la CGT : la modulation si elle est appliquée conduira à des injustices ou de l’iniquité car les enveloppes budgétaires sont constantes et les agents “récompensés” le seront au détriment de leurs collègues à qui il faudra baisser le montant des revalorisations.
La prime de fin d’année est reconduite dans les mêmes conditions qu’en 2020, à savoir versée aux seuls agents titulaires et aux vacataires en écartant l’écrasante majorité des agents contractuels. La CGT revendique l’attribution de la prime de fin d’année à tous les agents de notre établissement sans exclusion.
Un CIA (complément indemnitaire annuel) viendra compléter la prime de fin d’année. Comme l’année dernière, le montant sera calculé pour une part en fonction des disponibilités budgétaires de fin de l’année (ou en d’autre terme, ce qu’il reste comme budget). L’ensemble des personnels, titulaires et contractuels sont éligibles au CIA.
Acquis des négociations de 2019, le CIA restera versé sur une base forfaitaire pour les catégories C et B. Il sera modulable pour l’ensemble des catégories A en fonction de l’appréciation professionnelle fondée sur l’entretien annuel. La modulation pourra aller de 75% à 125% du montant moyen de référence.
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