Les femmes subissent des violences sexistes et sexuelles (VSS) tout au long de leur vie. Ces VSS surviennent dans les familles, au travail, dans les espaces publics…. Rappelons que plus de 230 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année. 94 000 viols sont dénoncés par an (le chiffre est en dessous de la réalité). La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences.
Sur les lieux de travail, ces violences, pourtant massives, sont invisibilisées. Au cours de leur carrière, 30 % des salariées en France ont déjà subi du harcèlement ou des agressions sexuelles ; 9 % ont eu un rapport sexuel forcé ou non désiré avec une personne de leur milieu professionnel (10 viols ou tentatives de viol ont lieu chaque jour en France sur un lieu de travail).
Au Ministère de la culture, d’après le dernier bilan 2023 des cellules d’alerte permettant de signaler les faits de discrimination ou violence, 76% des agent·es victimes sont des femmes et 15% des signalements concernent des VSS, 15% des agissements sexistes.
A la BnF, la procédure Stop harcèlement est sous utilisée car inopérante. La neutralité de l’administration est mise en doute et dans les dossiers suivis par notre organisation syndicale, les agent·es ont été débouté·es et sont sortis désemparé·es de cette procédure.
Depuis 2023, chaque préavis de grève de l’intersyndicale CGT-FSU-SUD réclame la mise en œuvre du Plan interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes (2023-2027) qui comprend un axe de lutte contre les violences faites aux femmes. L’administration repousse la déclinaison de ce plan dans notre établissement et se contente de mesures générales comme les formations de lutte contre les VSS et prévention des discriminations. Ces formations bien qu’indispensables ne peuvent constituer à elles seules une politique globale de lutte contre les VSS (par exemple un volet accompagnement et prise en charge des victimes).
A quand des mesures fortes contre les VSS ? Aujourd’hui, les employeurs, que ce soit dans le privé ou dans le public, ne font réellement rien d’efficace pour prévenir les VSS, les détecter, protéger et accompagner les victimes, sanctionner les agresseurs puis reconstruire le collectif de travail.
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SAMEDI 23 NOV., MANIFESTATION A PARIS, départ Gare du Nord à 14h
RDV BnF devant la brasserie Terminus Nord.
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