Préparée depuis plusieurs années, la fin de la fermeture annuelle se met en place cette année. Les questions logistiques, informatiques et électriques n’obligent plus à fermer la bibliothèque de Tolbiac pendant une semaine en septembre. Ces travaux se feront au cours de l’année, de préférence la nuit ou le week-end.
La direction peut donc enfin en finir avec la fermeture annuelle et se prévaloir auprès des usagers d’augmenter ses jours d’ouverture. Pour les chantiers sur les collections réalisés pendant cette fermeture, la direction de la DCO engage les départements à les lisser tout au long de l’année.
Belle mascarade ! On connaît les difficultés pour dégager du temps et des personnels afin de réaliser ces chantiers importants et nécessaires à la préservation des collections : refoulement, récolement, dépoussiérage, désherbage, etc. Ces interventions doivent être menées en continu et non par à-coups, il est presque impossible de les envisager tout au long de l’année.
En supprimant la fermeture annuelle, la direction privilégie la fréquentation des salles de lecture à la conservation et à la sureté des collections. Rien de surprenant de la part d’une direction qui a mené depuis plusieurs années des choix désastreux en matière de conservation des collections (réductions drastiques des budgets, baisse des effectifs voués à la conservation).
La CGT est intervenue auprès de la DdRH concernant les modalités d’application du télétravail en particulier à la DCO.
En effet, pendant la période des grèves de mai et juin et cet été pour les congés estivaux, les jours de télétravail ont été supprimés en invoquant la nécessité de service dans certains départements.
En pratique, il est demandé aux agents de revenir sur site pour combler le manque d’effectif en service public. L’information est donnée de façon générale par courriel, voire oralement et les jours de télétravail sont perdus.
Pour la CGT, ces pratiques, en particulier les retours lors des jours de grève, relèvent d’une mesure de réquisition et constituent une dérive dangereuse de contournement du droit de grève.
La CGT alerte également sur la notion de nécessité de service dont l’administration use et abuse sans motivation. S’il est admis que la nécessité de service peut justifier l’exigence d’un retour sur site pendant un jour de télétravail, celle-ci doit rester exceptionnelle et sous réserve d’un délai de prévenance.
Comme on peut le constater à la DCO, ces pratiques n’ont rien d’exceptionnelles et sont peu respectueuses des procédures en vigueur.
La CGT réclame l’abandon de ces mesures et la ré-attribution des jours de télétravail supprimés.
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