Depuis fin 2023 et dans une démarche féministe pour l’égalité entre les femmes et les hommes, la CGT BnF travaille à un projet d’instauration, au sein de la BnF, d’un congé de santé hormonale, s’étendant à toute la carrière de l’agent·e, qu’elle porte aussi dans les instances du Ministère de la Culture.
Nous ne cesserons de le rappeler, ce type de dispositif axé sur la santé est un facteur d’égalité dans le monde du travail. Comme le montrent les premiers bilans d’expériences menées dans le privé ou dans des collectivités territoriales, il permet de lutter contre les inégalités salariales et la souffrance au travail des personnes concernées par les diverses manifestations relatives à la santé hormonale.
En effet lorsque ces agent·es ne sont pas en mesure de se rendre au travail iels sont obligé·es de puiser dans leurs jours de congés ou d’obtenir un arrêt maladie, ce qui dans les deux cas les pénalise en les privant de jours de congés ou financièrement lorsque le(s) jour(s) de carence s’applique(nt).
Toujours sans engagement favorable de notre direction, nous nous sommes réjoui·es des initiatives favorisant l’égalité F/H mises en œuvre par de nombreuses collectivités locales comme les villes de Lyon, Poitiers, Grenoble et Strasbourg, ou la Région Nouvelle Aquitaine, ouvrant droit à des congés menstruels ou hormonaux mais aussi un « congé 2ème parent », un congé pour interruption de grossesse, etc. En outre, ces expériences locales pallient l’absence d’un cadre législatif à ces enjeux de santé publique au travail.
C’est pourquoi nous jugeons inquiétantes et nous opposons aux attaques portées depuis fin 2024 – début 2025 par des préfèt·es contre les dispositifs régionaux cités plus haut. Les préfectures du Rhône, de l’Isère, de la Vienne et tout récemment de Loire-Atlantique exigent en effet des collectivités de Lyon, Grand-Lyon, Grenoble (ainsi que les communes d’Échirolles et Seyssinet-Pariset), Poitiers, Saint-Nazaire entre autres de mettre fin aux dispositifs existants ou d’annuler les délibérations en vue de leur instauration. Ces décisions se fondent notamment sur des ordonnances du Tribunal administratif de Toulouse qui mettent en cause l’absence de cadre législatif et réglementaire de ces démarches.
Ces offensives préfectorales sont indéniablement politiques, alors que la santé des femmes était pourtant un des axes de l’initiative « Toutes et tous égaux », grande cause du quinquennat en cours… Il est donc urgent de lutter sans relâche sur nos lieux de travail et dans nos collectifs pour promouvoir et gagner ces avancées féministes et sociétales jusqu’à l’obtention d’une loi, à l’exemple des élus lyonnais, grenoblois ou nazairiens qui choisissent d’« entrer en résistance ».
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