La FS-SSCT (Formation spécialisée santé sécurité et conditions de travail) est la nouvelle dénomination du CHSCT.
Dans ce compte-rendu :
La CGT BnF constate des améliorations concernant l’offre de formation enrichie, les travaux prévus pour les arrière-banques de salle, les espaces de repos, l’organisation d’un recrutement sans concours.
Cependant, il reste encore de nombreuses pistes à travailler pour l’amélioration des conditions de travail des magasiniers :
Pour rappel : en octobre 2023, l’administration proposait d’étendre l’accès de tous les enfants à cette salle tous les jours (auparavant seulement le mercredi, week-ends et pendant les vacances scolaires). L’espace dédié aux enfants devait être développé (suppression de 12 places assises) et le mobilier adapté. Des travaux étaient programmés en 2024.
Le projet préservait la pluralité des publics de la salle I, espace où se côtoient des professionnels et des chercheurs intéressés par la littérature pour la jeunesse et un jeune public accompagné qui consulte ces riches collections.
Aujourd’hui, la direction présente un programme de travaux bien différent de celui validé en octobre 2023 en CSA (Comité social d’administration). De nombreuses places de lecture sont supprimées (de 48 à 18 places) afin de permettre de libérer un vaste espace central pour les enfants.
Remarques de la CGT
Ce « réaménagement » constitue un changement majeur avec l’augmentation de l’espace dédié aux jeunes publics au détriment des places assises pour les professionnels et les chercheurs. Il ne s’agit pas d’un simple déplacement de rayonnages et d’ajout de poufs comme veut le laisser croire la direction. L’identité du CNLJ, Centre national de la littérature pour la jeunesse est questionnée.
Sur l’avenir du CNLJ et de la salle I, la CGT a dénoncé le manque de transparence de l’administration et son dédain pour les préoccupations des personnels.
Du côté des agents, les ateliers de réflexion proposés ont plutôt accentué leur frustration et leur sentiment d’instrumentalisation. Les inquiétudes sont fortes, en termes de métiers, d’évolutions des compétences et des missions.
La CGT a réclamé :
Les réponses dérisoires de l’administration :
La direction a affirmé qu’aucun projet d’évolution future du CNLJ et de la salle I n’était envisagé.
Elle a proposé un bilan de l’accès étendu des enfants en salle I en CSA de fin d’année et un accompagnement RPS au sein de l’équipe.
Vote : contre à l’unanimité (5 voix CGT ; 3 voix CFDT ; 2 voix SUD)
La CGT-BnF a demandé un point sur la situation à l’Arsenal où les difficultés s’accumulent.
Pour rappel : en octobre 2023, l’administration a mis fin à une partie de la gratuité de la bibliothèque. Celle-ci est devenue à la fois une bibliothèque de recherche et tous publics et il a été nécessaire de déployer l’application d’inscription et d’encaissement SIPUB sur le site.
L’administration refusant de créer des postes d’agents de caisse, ce sont les personnels effectuant le renseignement bibliographique (catégorie B et A) qui sont chargés de ces fonctions et sont devenus mandataires de régie de recettes. L’ensemble des organisations syndicales s’était opposé à ce projet et demandé son retrait. L’administration est passée en force niant les inquiétudes et le mécontentement de ces collègues.
Après 2 mois de mise en œuvre des nouvelles modalités d’accès à la bibliothèque, les problèmes exaspèrent les personnels : bugs répétés des applications de caisse, manque de soutien de la DPU, manque de formation, etc. La tension en service public est presque quotidienne, certains appréhendent leur plage. La polyvalence demandée aux agents est mal vécue car ces fonctions ne font pas partie de leurs missions et leur sont imposées.
Autre problème récurrent : la restauration. Les personnels peuvent déjeuner dans un restaurant administratif près de l’Arsenal mais celui-ci est fermé le samedi et pendant les vacances scolaires et aucune autre solution n’est proposée aux personnels depuis de nombreuses années malgré leurs demandes.
On peut ajouter à cette liste de problèmes les travaux actuels qui durent depuis 2 mois, engendrant poussières, bruit et autres nuisances et des effectifs à flux tendu avec des postes vacants qui tardent à être remplacés.
C’est peu dire que les personnels en ont assez et souhaiteraient que les difficultés qu’ils rencontrent soient prises en considération.
Les réponses de l’administration
La direction a proposé de nouvelles formations de type tutorat pour les agents qui en ressentent le besoin et la mise en place d’un binôme de référents DPU pouvant répondre aux questions en cas de problèmes en service public sur l’application d’encaissement. Pour la restauration, la direction espère qu’une nouvelle proposition puisse aboutir prochainement.
Ce plan rend compte des engagements de la BnF en faveur de l’environnement et répond à des obligations réglementaires (ex. circulaire services publics responsables).
La CGT qui a demandé la présentation de ce plan en instance est intervenue sur plusieurs points.
Budget : quels moyens sont-ils alloués pour mettre en œuvre ce plan ? Le passage à un établissement responsable écologiquement demande un budget conséquent, notamment pour agir de manière préventive et non corrective en rafistolant par ci par là, en particulier sur un bâtiment énergivore et vieillissant comme celui de Tolbiac.
Concernant les clauses sociales et environnementales pour les marchés publics, la CGT demande à ce qu’elles soient présentées en instance car il est important que les attributions des marchés soient orientées vers des entreprises réellement impliquées elles-mêmes dans une démarche éco-responsable et ne pratiquant pas le green-washing.
Économies d’énergie : la CGT s’interroge sur la possibilité de l’extinction des lumières avec la pose de détecteurs de mouvement et de l’arrêt des ordinateurs. Nous posons la question des filtres UV sur les vitres de Tolbiac afin d’économiser l’usage de la climatisation. L’administration précise que la réflexion est menée mais nécessite un échange avec D. Perrault et de réaliser un test sur une petite surface.
La CGT est intervenue sur la sobriété numérique qui pourrait par exemple prend en compte l’open source, plus durable et dont on constate désormais la maturité en termes d’ergonomie. La CGT encourage la BnF à instruire cette question.
Gestion des déchets : de façon générale, insuffisante sur l’ensemble des sites, de nombreuses actions sont nécessaires pour atteindre le zéro déchet, objectif de la direction.
La CGT demande l’installation du tri sur tous les sites (pas effectif à Richelieu par exemple), la fin des bouteilles plastiques dans les distributeurs, une meilleure organisation du tri alimentaire à la cantine de Tolbiac, un contrôle sur toute la filière c’est-à-dire s’assurer que le tri effectué à la BnF soit correctement poursuivi par les entreprises extérieures.
Don des ouvrages pilonnés : encore réalisé de façon marginale ; pour la CGT la procédure n’est pas assez instruite : qui réalise ? Quel local pour entreposer ? Quelle logistique ?
Mobilités durables : la CGT demande une amélioration de l’entrée et garage des vélos à Richelieu ; l’administration a bien pris le sujet en compte, des travaux sont programmés en septembre prochain.
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