Dans le dernier Trajectoire, le journal interne de la BnF, la direction a commandé un dossier s’intitulant : Santé et sécurité au travail où l’on peut lire en première page «l’amélioration des conditions de travail [est] une priorité de la BnF» et «le bien-être des agents au travail est l’affaire de tous».
▸ Comment la direction peut-elle mettre en avant ces principes alors que depuis plusieurs années elle supprime des postes, se lance dans de multiples projets, se vante « de faire plus avec moins » pour au final faire supporter une charge de travail toujours plus importante aux agents.
▸ Comment peut-elle évoquer le bien-être des personnels alors qu’un collègue a tenté de se suicider cet automne à Richelieu en invoquant les problèmes qu’il rencontrait dans son activité.
▸ Comment peut-elle parler de santé au travail alors qu’à Richelieu elle refuse de signer une convention avec l’INHA qui permettrait la réouverture de l’infirmerie du site à temps plein (ici).
▸ Comment peut-elle parler de la réduction de la pénibilité de certaines tâches alors qu’il n’y a toujours pas de palettes et de transpalettes pour transporter les centaines de caisses qui transitent entre les sites de la BnF ou qui partent à l’extérieur ?
▸ Comment peut-elle invoquer la prévention du risque canicule, alors qu’à Richelieu elle a refusé de faire installer la climatisation dans les modulaires servant de locaux provisoires pour au final, après un été à 40 degrés (ici), faire marche arrière.
▸ Comment peut-elle affirmer qu’au « niveau individuel, tout agent à un rôle à jouer en signalant les problèmes », alors que 71% des collègues ont l’impression de ne jamais être écouté par l’institution lorsqu’ils émettent une remarque (étude BVA mars 2011)
▸ Comment peut-elle assurer que la BnF est attentive depuis toujours aux risques psycho-sociaux (la souffrance au travail), alors que la CGT se bat depuis des années pour que la bibliothèque se plie à ses simples obligations légales.
▸ Enfin, comment la direction peut-elle affirmer au sujet des risques psycho-sociaux, qu’il faut «dépasser l’approche individuelle pour réfléchir à des questions collectives» alors qu’elle a toujours voulu restreindre cette problématique à l’individu afin de se dédouaner de toutes responsabilités.
Nous pourrions poursuivre les exemples tirés de ce dossier de Trajectoire afin de démontrer que la direction minimise voire occulte depuis des années les problèmes de conditions et de souffrances au travail. La CGT-BnF, de son côté, continuera à se battre, avec les agents, pour défendre la sécurité des personnels et l’amélioration de leurs conditions d’activité. A la fois force de proposition et contrepouvoir, la CGT ne lâche rien.
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