Au Comité technique du 12 juillet, la Direction présentera aux représentants du personnel les modalités de récupération du service public pour les horaires d’été du samedi en Haut-de-jardin. Ou comment la DRH n’hésite pas à spolier les agents de leurs droits à récupération en faisant des comptes de boutiquiers !
De quoi s’agit-il ? Dans la note de la DRH fournie aux représentants des personnels, il est indiqué que le samedi de service public pendant la période estivale correspond à 6 heures travaillées soit 6 heures de récupération. Pour avoir une journée complète de récupération (par exemple 7h12 pour le cycle A) il faudra ajouter aux 6 heures un crédit horaire variable. La possibilité de compléter le samedi en arrivant plus tôt pour effectuer du travail interne est écartée par la DRH. C’est donc la double peine pour les agents postés : travailler le samedi + faire des heures supplémentaires pour bénéficier d’une journée de repos.
Ces modalités de récupération sont inacceptables et choquantes, alors que les personnels gèrent au quotidien la pénurie des moyens et des effectifs. Si la bibliothèque peut se targuer de « tenir encore debout » elle le doit principalement à l’attachement des agents à leur travail et à leur souci des missions de service public. Encore une fois, la Direction est plus soucieuse de petites économies que des conditions de travail de ces agents car qui n’a pas assuré un samedi en salle D ou au SOL sait que 6 heures de travail effectif valent bien 8 heures en terme de tension nerveuse et de fatigue. La Direction aurait pu faire d’autres choix, comme par exemple, accorder de façon exceptionnelle que le samedi estival se calque sur le dispositif propre au dimanche.
Mais rien ne change ! Malgré les beaux discours sur le dialogue social, les assurances de prise en compte des avis et besoins des personnels, les bons sentiments sur la prévention des risques psycho-sociaux, c’est un nouveau coup dur pour les personnels. Avec ces dispositions, seule la logique comptable est prise en compte. Les droits des personnels sont méprisés et leurs conditions de travail non respectées.
La CGT-BnF s’opposera à la mise en place de ces modalités injustes et défendra les personnels afin d’obtenir une récupération équitable, c’est-à-dire UN SAMEDI TRAVAILLÉ = UNE JOURNÉE DE RÉCUPÉRATION.
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