1. Lundi 25 mars : plus de 150 personnes réunies Hall ouest, c’est parti ! Des millions d’euros de coupes budgétaires, une accélération des réductions d’effectifs avec 59 postes en moins cette année (fin 2015, on atteindra les 260 suppressions de postes en 6 ans), des attaques sans précédent contre les missions fondamentales de la BnF (baisse drastique des budgets d’acquisition et de conservation, privatisation partielle des documents numérisés, cessation d’espaces appartenant à la bibliothèque…), la liste des mécontentement est longue pour expliquer cette première mobilisation et l’exaspération des personnels (ici). Colère d’autant plus importante que la direction maintenait dans le même temps des travaux de plusieurs millions d’euros pour restructurer le Haut de jardin et refaire le Hall Est (nouveau hall lié à l’arrivée très contestée d’un MK2 dans la BnF).
2. Une plateforme revendicative est votée par les personnels. Plébiscitée par les agents réunis en assemblée générale, et proposée par l’Intersyndicale BnF (CGT-FSU-Sud représentant 70% des suffrages aux dernières élections professionnelles), cette plate forme partagée sert désormais de ligne directrice à l’action (ici). Dorénavant la lutte s’organise autour d’objectifs décidés en commun.
3. Les lecteurs sont alertés et créent une association pour la défense des usagers et de la BnF. Outre les assemblées générales organisées par l’intersyndicale pour informer les agents des premières mesures d’austérité appliquées à la BnF, il est décidé d’alerter les lecteurs des graves conséquences que cette politique fait peser sur l’avenir de la bibliothèque. En mai, des centaines de tracts sont distribués (ici), une pétition est lancée récoltant plusieurs milliers de signatures (ici) et des lecteurs décident de créer une association (ici).
4. Les 3 bibliothèques du ministère de la Culture se coordonnent… La BnF, la Bibliothèque publique d’information de Beaubourg et la Bibliothèque des sciences et de l’industrie de la Villette subissant des attaques similaires (ici et ici) décident, à l’initiative de l’Intersyndicale BnF (CGT-FSU-Sud) de se coordonner pour mieux se défendre. En juin, une plate forme commune est adoptée (ici) par les personnels des trois établissements et il est décidé de demander un rendez-vous au Ministère de la culture.
5. Face à la surdité de la direction, la grève est votée. Le samedi 8 et le vendredi 21 juin ont vu l’activité de la BnF très fortement perturbée par un mouvement social (ici). A chaque fois de nombreux grévistes se sont déplacés sur Tolbiac pour expliquer aux lecteurs les raisons de leur colère et faire signer une pétition : 2000 signatures sont récoltées. Enfin, le nouveau représentant des lecteurs au Conseil d’administration de la BnF est venu à la rencontre des grévistes pour leur apporter son soutien.
6. Le conseil d’administration est envahi, le ministère reçoit les syndicats. Que ce soit le 21 juin lors de l’occupation par quelques 80 agents en colère du CA de la BnF où siègent les représentants des ministères de la Culture et des Finances ou bien lors de la rencontre du 10 juillet entre l’intersyndicale des trois bibliothèques et le Ministère de la culture (ici) : le message est passé, s’il n’y a pas de changement de cap, la BnF risque, cet automne, de vivre un mouvement social d’une ampleur encore plus grande !
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