Rien ne justifie la réforme des retraites que tente d’imposer le gouvernement. Les arguments utilisés ne convainquent personne. Les mobilisations exceptionnelles ont démontré une détermination exemplaire, tant dans les grèves que dans les manifestations. Elles montrent que le rejet de la réforme est partagé par l’immense majorité des travailleuses et travailleurs de ce pays et que la lutte doit s’amplifier !
En raison du faible taux d’activité des seniors, cette réforme qui repousse l’âge de départ à la retraite va augmenter mécaniquement la précarité (chômage, RSA…) et d’une manière générale accentue les inégalités. Elle impacte les catégories populaires, les classes moyennes et les femmes.
Aujourd’hui, les femmes ont une pension de droit direct inférieure de 40 % (28% avec la pension de réversion) à celle des hommes et doivent également partir plus tard. Au lieu de résoudre ces inégalités, la réforme va encore plus défavoriser les femmes :
Il faut maintenant franchir un nouveau cap de mobilisation pour obtenir le retrait de ce projet. L’ensemble des organisations syndicales appelle à mettre le pays à l’arrêt le 7 mars. Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est la grève féministe pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Cela passe notamment par une réduction du temps de travail et par le droit à retraite dès 60 ans avec une carrière complète pour permettre aux hommes comme aux femmes d’avoir du temps pour leur famille. L’enjeu n’est pas de soutenir quelques secteurs qui se mettraient en grève. L’objectif, c’est que nous soyons le plus nombreux et nombreuses à faire grève. Montrons que sans nous, le pays ne peut pas tourner. Démontrons que c’est notre travail qui crée des richesses. En reconduisant la grève de façon continue, nous élevons au maximum la pression. C’est ce niveau de pression qui sera nécessaire pour faire reculer le gouvernement. |
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