Depuis de nombreuses années, le Ministère de la Culture poursuit une politique d’austérité ayant pour effet une diminution constante des moyens humains et budgétaires consacrés au fonctionnement de la Bibliothèque nationale de France. Alors qu’en 2022 le budget de ce ministère a été augmenté de 7,5% pour atteindre 4,083 milliards d’euros, les personnels, lecteurs et usagers de la BnF continuent d’être soumis à des mesures récessives qui dégradent chaque jour davantage les conditions de travail des agents et les services proposés au public. Ainsi plus de 300 emplois ont-ils été supprimés en dix ans. A cela se rajoute la suppression de 40 postes sur le site François Mitterrand. On ne compte plus les postes gelés dont on ne sait pas s’ils seront un jour pourvus.
UN EXEMPLE CONCRET DE CETTE POLITIQUE POUR LES LECTEURS : Dans le but de supprimer des postes, la direction de la BnF veut imposer, à partir du mois de mai, la fin des communications directe des documents jusqu’à 13h, tous les jours, cette communication directe n’étant possible que l’après-midi. Cela serait un recul sans précédent pour les usagers et dégraderait à la fois les services qui leurs sont offerts et les conditions de travail des agents. |
Dans le même temps, la direction de la BnF multiplie les projets, sans qu’il y ait le personnel pour les faire fonctionner correctement. A cela se rajoute le projet de mettre en place des contrats ultra-précaires, des CDD d’un an non-renouvelable à mi-temps avec un salaire de misère pour faire fonctionner le service public, à la place d’agents en CDI à 110 heures par mois. Ce serait un désastre social.
Nous refusons cette politique porteuse de reculs sociaux, de dégradations de nos conditions de travail, d’abaissement de nos missions et de perte de sens de nos métiers. Nous réclamons des créations de postes, ce qui nécessite l’organisation de recrutements et des moyens financiers à hauteur des besoins de la BnF. Nous refusons la suppression de la communication directe des documents les matins et exigeons le retour complet à la communication directe. Nous refusons le recours à des contrats ultra-précaires, qui sont contraires à la responsabilité sociale de la BnF. Les conditions d’accueil des publics et d’exercice des missions de service public doivent être à la hauteur de l’attente des publics auxquels nous sommes attachés.
COMMENT INTERVENIR ? Nous avons besoin de votre soutien pour faire reculer la direction de la BnF face au danger d’une casse de la BnF, lieu de culture et d’émancipation que nous voulons sauvegarder, car il s’agit d’un bien commun. Nous vous appelons à adresser à la direction de l’établissement vos remarques et doléances en usant des formulaires disponibles dans les banques de salle, en réagissant sur les réseaux sociaux liés à la BnF, en contactant nos syndicats ou encore en écrivant à accueil@bnf.fr |
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