La CGT a toujours dénoncé la politique du Ministère de la culture et de la BnF visant à brader le patrimoine immobilier de l’établissement : vente ou cession des immeubles entourant le quadrilatère Richelieu (les 6 et 12 rue Colbert et les 61 et 65 rue Richelieu) et installation dans l’enceinte de Tolbiac d’un MK2 (perte de 2000 m2). La bibliothèque et ses personnels ont besoin de ces espaces afin de fonctionner dans de bonnes conditions et aussi pour absorber l’accroissement des collections.
A Richelieu, les immeubles qui entourent le quadrilatère sont en train d’être vidés. D’un côté, ce sont des agents qui doivent déménager, pour certains jusqu’à Tolbiac, et de l’autre, l’APBNF et les personnels qui se voient privé d’espaces et d’activités culturelles et sportives. La majorité des transferts, qui ont débuté ce lundi 19 mars, doit se terminer au plus tard le 9 mai et concerne quelques 230 agents (170 à Tolbiac, 25 « migrants » entre Richelieu et Tolbiac, 45 en interne à Richelieu).
Dans certains services, ces déménagements sont organisés sans réelles informations et concertations avec les agents. Ainsi, des collègues du département de l’Audiovisuel ont été informés le 9 mars qu’ils devaient quitter leurs bureaux le 19 mars (les cartons arrivant le 13 !) pour permettre l’installation de la Filiale-BnF partenariats (chargée de faire numériser et valoriser commercialement les collections de la BnF par des prestataires). Même improvisation du côté de la Délégation à la communication : hormis quelques bruits de couloirs, les agents ont été prévenus dix jours avant le transfert pour préparer leur déménagement de la T1 à la T2. Seule concession de la direction, les chefs de service peuvent accorder une autorisation d’absence pour tout ou partie de la journée du transfert. La CGT sera particulièrement attentive à l’application concrète de cette disposition.
La CGT Culture, au niveau du Ministère a de nombreuses fois dénoncé ces pratiques, que ce soit au niveau de l’administration centrale, à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, à l’INRAP… En effet, ces incessantes restructurations administratives, refontes d’organigrammes, « rationalisations » de bureaux et « optimisations » de services concourent aux « brutalités » et vexations quotidiennes que subissent les agents. Impulsée par la RGPP, soutenue par l’Inspection générale des finances et portée par les cabinets privés de conseil en réorganisation et management (qui coûtent au Ministère plus d’un million d’euros par an et combien à la BnF ?), cette politique obnubilée par les objectifs détériore les conditions de travail et renforce le malaise (voire le stress et la souffrance) des personnels, par ailleurs, déjà soumis à une forte pression.
Aujourd’hui à la BnF, nous assistons à une dégradation du climat social à l’image de ce qui se passe dans le reste du Ministère, après les réorganisations de service de Richelieu, puis celle du Service de la reproduction qui a engendrée de nombreux départs et du mal-être au travail, voici l’épisode des déménagements.
Nous condamnons sans réserve ces pratiques qui dégradent les conditions de travail et nous demandons à la Direction de la BnF de respecter les personnels en agissant dans le cadre de la prévention des risques psycho-sociaux.
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