Le mouvement social de mai-juin met en exergue les choix calamiteux de la direction en matière d’emplois et de gestion des effectifs.
La direction communique à l’envie que le retour à la communication directe en Rez-de-jardin est impossible matériellement et humainement puisqu’il nécessiterait entre 40 et 50 équivalent temps plein (ETP) de magasiniers supplémentaires.
En effet, depuis 2009, le personnel de magasinage titulaire a payé le prix fort des suppressions de postes avec une perte sèche de plus d’une centaine d’emplois (110 ETP exactement entre 2009 et 2020) et la baisse s’est encore accentuée ces dernières années.
Dès 2018 et 2019, les revendications de l’intersyndicale CGT-FSU-SUD dans les différents préavis de grève déposés demandaient l’augmentation des recrutements de magasiniers et le rééquilibrage des emplois en faveur de ces personnels. Tout au contraire, la direction a continué à supprimer des postes de magasiniers et notamment à la DCO. Les chiffres sont éclairants : 388 ETP en 2021 contre 440 ETP en 2019 soit -52 ETP. Dans le même temps, elle a privilégié le recrutement d’agents contractuels de catégories A et B avec des CDD plutôt que des CDI.
Ainsi la direction, malgré les alertes des organisations syndicales, a choisi délibérément de réduire les postes de magasiniers et porte seule la responsabilité de la situation actuelle et des restrictions concernant la communication des documents aux lecteurs. Par ailleurs, on ne peut que s’alarmer devant l’inertie de la direction des collections : comment a t’elle pu laisser perdre une cinquantaine de postes de magasiniers ces dernières années ?
Aujourd’hui sous la pression du mouvement social, la direction a beau jeu de réclamer à ces tutelles une augmentation de sa masse salariale et de proposer une hausse du nombre de postes de magasiniers.
Pire, des 20 postes obtenus grâce à la mobilisation des personnels, elle décide de recruter des agents avec des contrats précaires et s’obstine toujours dans son refus d’organiser un recrutement de magasiniers titulaires.
Conclusion : cette direction est non seulement incapable de gérer intelligemment les effectifs mais en plus elle met en oeuvre une politique destructrice de l’emploi pérenne au profit d’emplois toujours plus précaires !
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