Cinq années de luttes et de victoires qui confirment l’efficacité de la mobilisation des personnels et de l’action syndicale à la BnF.

Se mobiliser tous ensemble et se syndiquer, ça paye, la preuve :

Des emplois sauvegardés  

Grèves, envahissements du CHSCT et du Conseil d’administration, pétition de plus 1800 signataires, c’est ce qu’il a fallu aux personnels et aux syndicats CGT, FSU et SUD pour gagner l’arrêt des suppressions de postes prévues en 2020 et 2021. C’est aussi par la grève que la sauvegarde des emplois avait été obtenue en 2017 et 2018.

Des primes augmentées

Après l’envahissement par près de 200 collègues du Conseil d’administration de la BnF où siègent le ministère de la Culture et celui des Finances, plus d’un demi-million d’euros de primes a été redistribué aux personnels en 2019. Une belle victoire pour la CGT qui est à la manœuvre sur cette question. En 2021, le combat de la CGT paye à nouveau avec des revalorisations significatives.

Une prime de déménagement gagnée à Richelieu

En 2016, une prime de 500 euros et 5 jours de congés compensatoires suite aux déménagements (avec la promesse d’un renouvellement au terme du chantier) ont été obtenus après une grève des personnels du site soutenue par l’intersyndicale CGT-FSU-SUD.

Une prime de fin d’année conservée et étendue 

C’est grâce aux mobilisations que cette prime a été progressivement augmentée depuis 2010, puis sauvée en 2017. En 2020 pour la première fois, un CIA a été versé en fin d’année à l’ensemble des agents contractuels, sans que son montant atteigne néanmoins celui des titulaires.

De graves malfaçons réparées à Richelieu

En 2018, face à la répétition des inondations, défaillances et pannes, les personnels du site (tout juste rénové) manifestent sous les fenêtres du Ministre de la Culture. Résultat, une accélération des travaux, la réfection de l’ensemble des toitures du site et l’attribution de nouveaux crédits. La mobilisation des personnels et l’action répétée de la CGT ont finalement payé.

Une réorganisation du travail le samedi contenue et revue

Faire travailler les agents toujours plus de week-ends, employer plus de personnels précaires, faire venir les magasiniers pour seulement une demi-journée le samedi, etc… Face à ce projet inacceptable, agents et organisations syndicales CGT, FSU et SUD se mobilisent en 2019 (grèves, pétition de plus de 700 collègues…). Si l’administration passe en force, la nocivité du projet a été largement atténuée (le maximum de samedi pouvant être fait dans l’année passe de 10 à 15 et une prime est octroyée).

Des mesures sanitaires renforcées contre le COVID

Fermeture d’une partie des salles de lecture et demi-jauge pour les autres, amplitude horaire réduite, présence sur site moindre des agents, stabilisation de l’organisation du travail. Ce sont les avancées obtenues par les personnels après qu’ils se soient réunis à plusieurs centaines par visio et sur site à l’appel de la CGT, FSU et SUD en nov. 2020.

► POUR LA BnF ET SES PERSONNELS, RENFORCEZ LA CGT, SYNDIQUEZ-VOUS : ICI