► UNE PREMIÈRE PHASE DE TRAVAUX PLUS QU’HASARDEUSE
C’est l’histoire d’un chantier qui aurait dû prendre fin cette année et qui entame tout juste sa deuxième phase. Ces 3 ans de retards sont la conséquence d’un diagnostic amiante et plomb imparfaits (arrêt en catastrophe du chantier pour le dépolluer) et d’une mauvaise évaluation du volume des travaux.
C’est aussi des installations livrées il y a un an qui fonctionnent toujours mal : problème de chauffage et de climatisation récurrents dans les bureaux et les magasins, ascenseurs et monte-livres en pannes régulières, isolation thermique et phonique défaillante, fuites d’eau nombreuses, lecteurs de badges manquants ou dysfonctionnements ne permettant pas de sécuriser les locaux…
► UNE DEUXIÈME PHASE (DÉJÀ) DOULOUREUSE
L’histoire se répète avec la découverte de poussières de plomb en quantité dans le chantier dont la présence était antérieure au démarrage des travaux (en particulier dans des magasins et des locaux techniques). Même si les concentrations dans l’air sont inférieures aux normes du Code du travail, les relevés surfaciques sont par contre supérieurs aux règles du Code de l’habitat.
► LES LOCAUX AU TERME DU CHANTIER, LA DÉBÂCLE ?
L’implantation précise des services est désormais connue et c’est la consternation : les personnels auront en moyenne 8m2 d’espace de travail alors que la norme est de 10 à 11 m2 par personne. A l’inverse, la superficie dévolue aux expositions et à l’événementiel explose avec plus de 2150 m2. Les salles de lecture de la Musique et des Cartes et plans seraient englouties par ce projet et fusionnées avec celles des Manuscrits et des Estampes.
Un manque de place criant pour les collections et le matériel : plus de 40% des collections du site seront définitivement transférées en Seine-et-Marne à Bussy-Saint-Georges (en raison de l’intégration du département de la Musique dans Richelieu). Cela se traduira par des consultations en différé pour les lecteurs qui devront attendre plusieurs jours leurs documents et un important travail de manutention pour les agents. Locaux, circulation et organisation du travail n’ont évidemment pas été pensés en fonction de ce nouvel impératif. De même, le manque d’espace de stockage pour le matériel de conservation est affligeant*.
► POURQUOI UN TEL RESSERREMENT DES ESPACES ?
Il y a d’abord la politique immobilière du ministère de la Culture : la BnF doit se séparer de ses bureaux situés au 61 rue de Richelieu, de ses 2 immeubles de la rue Colbert (l’hôtel de Nevers : 640 m2 et la maison de l’Abbé Barthélémy : 357m2) et de celui du square Louvoie accueillant le département de la Musique (2 millions de documents). Les personnels s’y trouvant et une partie des collections devront rejoindre le quadrilatère Richelieu, où l’on a également intégré, il y a peu, des locaux de l’Ecole des chartes. Enfin, la BnF a abandonné ces dernières années le 12 rue Colbert et le 65 rue Richelieu.
Il y a, pour finir, l’importance de la superficie des espaces voués à l’évènementiel et aux expositions : un nouveau musée (1200 m2), une salle d’expositions (330 m2), 2 salles pour des manifestations (de 130 m2 et 150 m2), un café (110 m2), une boutique (65 m2)… Soit plus de 2150 m2 (c’est plus que la superficie de l’ensemble des salles de lecture).
* les espaces de stockage pour le matériel de conservation : rien n’est prévu pour les Manuscrits, les Monnaies et médailles, les Arts du spectacle, la Musique, et les Cartes et plans. Les ateliers des Estampes ne posséderont qu’un seul local (21,5m2), de même pour les ateliers de la Conservation (40m2 en sous-sol pour des espaces de travail sous les toits).
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