Madame la Conseillère sociale,
Après 8 ans de chantier, de retard dans les travaux et de conditions de travail dégradées, la persistance depuis un an de multiples dysfonctionnements et malfaçons dans la partie rénovée est devenue intolérable pour les personnels de Richelieu.
Depuis décembre 2016 les problèmes se succèdent et se répètent : chauffage et climatisation aléatoire, ascenseurs et monte-charges en panne, isolation thermique et phonique défaillante, fuites et infiltrations d’eau nombreuses, sécurité des locaux incertaine…
Au-delà de ces difficultés récurrentes, les perspectives d’avenir du site de Richelieu sont particulièrement inquiétantes. Les locaux dédiés aux personnels, aux documents et aux lecteurs ne cessent de se réduire, plusieurs salles de lecture vont disparaitre et plus de 40% des collections seront délocalisées hors de Paris privant les usagers d’un accès direct aux documents.
Ces resserrements sont le résultat de la politique immobilière du Ministère de la Culture. Pour mémoire, la BnF doit se séparer de ses bureaux situés au 61 rue de Richelieu, de ses 2 immeubles de la rue Colbert (l’hôtel de Nevers : 640 m2 et la maison de l’Abbé Barthélémy : 357m2) et de celui accueillant le département de la Musique, square Louvois, avec ses 4 700 m² et ses 2 millions de documents. Les personnels s’y trouvant et une partie des collections devraient ainsi rejoindre le quadrilatère Richelieu, où l’on a également intégré, il y a peu, des locaux de l’Ecole nationale des Chartes. Enfin, la BnF a dû abandonner ces dernières années le 12 rue Colbert et le 65 rue Richelieu.
Les personnels mobilisés avec leurs organisations syndicales CGT BnF, FSU et SUD Culture réclament donc :
Dans ce contexte particulièrement tendu et d’exaspération des personnels, nous sollicitons de votre part un rendez-vous rapide.
► Voir aussi l’article au verso du dernier numéro de notre journal : ici
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