Intersyndicale BnF CGT–FSU–SUD Culture
Alors que ce samedi nous étions encore 150.000 à Paris et 500.000 en France à demander le retrait de cette réforme et que la majorité de la population est contre ce projet, le gouvernement ne lâche rien, méprisant ainsi grévistes, manifestants et soutiens !
Qui peut croire à une vraie concession sur l’âge pivot à 64 ans alors que les salariés partent déjà en retraite en moyenne à 62,7 ans et que le gouvernement se réserve le droit de réintroduire la mesure par ordonnance.
En 2016 pendant la mobilisation contre la « loi Travail », le gouvernement (dont E. Macron était un des ministres) avait également lâché des miettes (à la CFDT). Un an après, E. Macron, devenu président de la République, est revenu sur ces concessions par ordonnances, mettant une nouvelle fois à mal le Code du travail.
On n’oublie pas non plus que le déficit des caisses de retraite est le fait de la politique du gouvernement, celles-ci étaient quasi à l’équilibre à l’arrivée d’E. Macron au pouvoir !
1.Le niveau des retraites ne sera plus garanti et baissera
Avec la « Règle d’or », les retraites seront amenées à baisser en raison du blocage des moyens alloués à leur financement (à 14% du PIB, son niveau actuel) alors que le nombre de retraités continuera d’augmenter. Comment ? Il suffira de bloquer le montant des retraites existantes ou de baisser la valeur des points achetés (en Suède ce point a perdu 10% de sa valeur en 10 ans ; résultat : 15,8% de retraités pauvres en Suède, soit deux fois plus qu’en France).
2.Une perte de 150 à 300 euros par mois et un âge de départ à 64 ans et 10 mois
Pour ceux nés après 1975, le niveau des retraites ne sera plus calculé sur la base des meilleurs salaires comme actuellement mais sur l’ensemble de la carrière (montant moyen prenant en compte les pires années comme les meilleures traduit en points). Pour une carrière complète, c’est une perte de 150 à 300 d’euros par mois. De plus, l’âge de départ (sans malus) serait de 64 ans et 10 mois et continuerait d’augmenter.
3.La fin de plusieurs mesures correctives pour les femmes
Les 8 trimestres (4 dans le public) par enfant et la bonification de 10 % pour 3 enfants disparaissent. Par ailleurs, fortement concernées par le travail à temps partiel, le calcul sur l’ensemble de la carrière leur est particulièrement défavorable.
4.Vers la capitalisation ou comment obliger les salariés à prendre une complémentaire
En baissant le montant des pensions de retraite, la population sera obligée de cotiser dans le privé (épargne retraite). C’est là qu’interviennent les modifications réglementaires opérées en catimini par le gouvernement visant à favoriser les fonds de pension et les assureurs (Blackrock, AXA, etc.).
5.La prise en compte de la pénibilité en recul
Les infirmières qui partent aujourd’hui 5 ans plus tôt, devront attendre demain 2 ans de plus, etc.
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