Intersyndicale CGT BnF – FSU – SUD Culture.
RASSEMBLEMENT JEUDI 29 nov. 14h30 HALL EST à l’occasion du Conseil d’Administration de la BnF !
Vous avez 2h sur votre temps de travail pour ce RDV, les services de la BnF ont été avertis par la DdRH.
Alors que la BnF a perdu quelque 270 emplois depuis 2009, engendrant surcharge de travail, conditions d’activités détériorées, réorganisations et précarité, etc. une nouvelle vague de suppression de postes vient d’être annoncée pour 2019 ! Pourtant, les personnels se mobilisent depuis plusieurs semaines pour un budget et des effectifs à la hausse, contre la précarité et contre un projet de réorganisation du travail le samedi qui attaque nos droits et nos conditions de travail, tout en dégradant la qualité des services au public.
Jeudi 29 novembre 2018 à 15h, aura lieu le Conseil d’Administration de la BnF, en présence du ministère de la Culture et des Finances (Bercy) qui viendront valider le budget dont dépendent nos emplois et nos conditions de travail, c’est donc l’occasion pour tous les personnels de se faire entendre haut et fort !
Non aux baisses d’effectifs et de budgets
Alors que la Direction de la BnF poursuit une stratégie de l’impasse lors des négociations, en voulant forcer les personnels à des réorganisations dégradant les services aux publics le week-end et normalisant le sous-effectif, tout en ne proposant la CDIsation que de 6 « vacataires » sur une vingtaine en CDD, le Budget Initial 2019 qui sera présenté (et voté!) jeudi prochain prévoit désormais de :
– Supprimer à nouveau des postes (10 Equivalent Temps Plein Travaillé) !
– Baisser le budget de la formation de 50.000 euros…
– Réduire de 10.000 euros le budget de l’Action Sociale pourtant plus que jamais nécessaire pour les personnels !
– N’appeler que 6 des 35 nominé-e-s de la liste complémentaire du Recrutement direct de magasinier.e.s 2017 !
Pour nos primes
Le demi-million d’euros versé par le Ministère de la culture à la BnF afin d’augmenter les primes des agents en 2018 servira au final en partie à payer la hausse de la CSG et une part de la prime de Noël.
L’ensemble de ces 540.000 euros devait pourtant revenir aux personnels puisque cet argent n’a jamais été destiné à payer la CSG et encore moins la prime de Noël qui est un acquis des luttes passées et fait l’objet chaque année d’une budgétisation. Alors que tout augmente à part les salaires, cette mauvaise nouvelle s’ajoute aux autres difficultés locales (suppressions de postes, conditions d’activité dégradées, réorganisation du travail le week-end, etc.) et mérite une mobilisation encore plus forte !
Pour nos week-ends et contre la précarité
En réponse au sous-effectif, la direction souhaite que les agents sacrifient leurs week-ends et prévoit :
– l’augmentation du nombre de samedi à effectuer en conditionnant l’attribution des heures sup. au fait d’être présent plus de 10 samedis dans l’année (avec perte de la récupération) ;
– l’arrêt des communications le samedi matin (entre 9h-14h) et report des prélèvements sur les équipes de l’après-midi (30% de travail en plus pour les agents) ;
– le retour des contrats courts de quelques mois à la place des CDI pour les « vacataires » et donc toujours plus de précarité, etc.
A l’inverse, il faut appeler immédiatement toute la liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasiniers, faire passer en CDI les « vacataires » actuellement en CDD et mettre en œuvre des procédures de sortie de la précarité.
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