Pour rappel : après des années de combats menés par la CGT Culture sur les questions indemnitaires, le Ministère de la culture s’est vu allouer pour 2018 une enveloppe budgétaire supplémentaire de 7 millions d’euros afin de rattraper un retard ancien du Ministère où les primes servies aux personnels sont parmi les plus faibles.
► 1 MILLION D’EUROS POUR LA BnF ET LE MUSÉE DU LOUVRE !
Il a fallu plusieurs interventions de la CGT pour que ces 7 millions puissent également bénéficier aux établissements en autonomie de gestion comme la BnF et le Louvre. Le Ministère voulant réserver cette somme pour les agents dont il a la charge directe. En avril dernier, et par courrier, le Ministère nous a confirmé que 540.000 euros de crédits seraient notifiés à la bibliothèque pour 2018. Si le Louvre a dès juillet commencé à revaloriser les montants, côté BnF, silence radio malgré les fréquentes interpellations de la CGT BnF !
► LES PERSONNELS DE LA BnF : DES PRIMES BIEN INFÉRIEURES AUX AUTRES BIBLIOTHÈQUES
En comparant le dernier état des lieux de l’administration datant de 2011 et les chiffres fournis par le Ministère, la moyenne des primes des agents BnF est inférieure de 700 à 2000 euros/an à celle de leurs collègues d’autres bibliothèques.
► LA DIRECTION DE LA BnF REFUSE DEPUIS 2011 TOUTES DISCUSSIONS
Malgré nos demandes répétées, la direction repousse d’année en année toutes négociations sur le sujet préférant l’opacité, les inégalités de traitement et des montants aux rabais à une politique juste en faveur des personnels. C’est pourtant une obligation légale que de présenter au Comité technique « les grandes orientations en matière de politique indemnitaire et de critères de répartition y afférents » (Art. 34).
► REVALORISATION DES PRIMES DÈS 2018 : UN ACCORD EXEMPLAIRE AU LOUVRE ENTRE SYNDICATS ET DIRECTION
Alors que l’administration de la BnF ne propose rien, un protocole d’accord a été signé en juin dernier entre les organisations syndicales du Louvre (CGT-FSU-SUD) et la direction de l’établissement permettant des revalorisations significatives pour l’ensemble des personnels titulaires.
Le minimum des primes cumulées des catégories C est désormais de 3100 euros/an, celui des B de 4500 et des A de 4800 euros/an (avec effet rétroactif au 1erjanvier 2018). D’autres revalorisations seront ensuite réalisées dans le cadre d’un plan pluriannuel de trois ans. Le minimum pour les catégories C passant en 2020 à 3700 euros/an. Les socles des catégories B atteindront 4800 euros/an et celui des A, 5300 euros/an.
DÉSORMAIS, SEULE LA MOBILISATION DES PERSONNELS PERMETTRA D’OBTENIR :
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