Outre la question des salaires qui sans les primes ne valent guère plus qu’un SMIC, le quotidien d’un magasinier c’est aujourd’hui :
– Un déroulement de carrière indigent : il faut, par exemple, 10 ans d’ancienneté à un magasinier de 2nd classe pour gagner 23 euros de plus
– Un blocage des salaires inacceptable : un agent de catégorie C perd environ 250 euros/mois en raison du décrochage des salaires par rapport à la hausse des prix depuis les années 2000 auquel s’est ajouté le gel du point d’indice (depuis 2010) servant à calculer les rémunérations des agents de l’Etat
– Des conditions de travail dégradées : en raison des baisses d’effectifs et de l’usure physique due aux caractéristiques de l’activité
– Des avancements au compte goutte : les concours internes ou promotions offrent très peu de possibilités. Pour les quelques 1500 magasiniers promouvables chaque année en catégorie B seule une trentaine de postes sont ouverts
– Des mutations de plus en plus difficiles : en 2008 on comptait encore quelques 140 postes mis au mouvement, en 2014 ils n’étaient qu’une cinquantaine

AUX CÔTÉS DES MAGASINIERS, LA CGT REVENDIQUE :

• Une revalorisation des salaires et intégration des primes dans le salaire
• Pour l’ensemble de la filière bibliothèque et plus particulièrement pour la catégorie C, des déroulements de carrières enfin améliorés et plus justes
• Une augmentation significative des possibilités de promotions dans le corps supérieur et du nombre de postes offerts aux concours internes et examens professionnels
• La transparence dans la gestion des carrières et l’égalité de traitement
• Le renforcement des possibilités de mutation, détachement…
• La défense du métier de magasinier des bibliothèques et de son statut
• L’arrêt de la précarité et de l’externalisation des fonctions
• L’amélioration des conditions de travail et le renforcement des effectifs