La CGT BnF alertée par les ouvriers intervenant sur la zone en chantier a décidé, avec les autres organisations syndicales de la bibliothèque d’interpeller la Directrice générale.
« Madame la Présidente du CHSCT
Comme vous le savez, le chantier de rénovation du quadrilatère Richelieu a été interrompu à plusieurs reprises en raison de manquements en matière de sécurité concernant le risque chimique.
Dès 2012, la présence d’amiante non détectée par l’Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture qui mène les travaux, a entraîné l’arrêt du chantier, le confinement de plusieurs zones et l’intervention en urgence d’entreprises spécialisées. Aujourd’hui, nul ne sait si, pendant les premières opérations de curage fin 2011, les personnels de la BnF et les ouvriers intervenant dans ces espaces ont été exposés à des particules d’amiante.
En juillet 2012, à la demande de la Caisse régionale d’assurance maladie, le chantier est à nouveau stoppé du fait de la présence de plomb dans les espaces en cours de destruction très au-delà des normes admises. S’ensuit plusieurs mois d’interruption pour nettoyer les locaux touchés.
En mai et juillet 2013, des espaces de travail situés au département des Estampes mais aussi la salle de lecture du département des Manuscrits et des Arts du spectacle ont été fermés du fait d’une importante présence de poussière provenant de la zone en chantier. Les analyses effectuées dans le département des Estampes révèleront la présence de plomb supérieure aux normes réglementaires. Concernant les salles de lecture des MSS et des ASP, l’administration n’a pas pris la peine de faire ces analyses, ce que nous avions condamné à l’époque.
Outres ces mises en danger répétées des personnels présents sur le quadrilatère, la non transmission au médecin de prévention de la BnF des résultats des prélèvements effectués sur le chantier est problématique puisque les deux zones ne sont pas fermées hermétiquement et que des agents de la bibliothèque sont amenés à intervenir dans des espace situés dans la partie en chantier.
Enfin, nous avons été informés de la présence de poussière de plomb, une fois encore, au-delà des valeurs limites tel que définies par le Code de la santé (art. L.1334-1 et 2) dans la zone en travaux (jusqu’à 10 fois supérieures). Au vu de la porosité qu’il existe entre les deux zones nous souhaiterions savoir quelles sont les mesures mises en place par l’OPPIC et la BnF pour protéger les personnels et les salariés intervenant dans le quadrilatère Richelieu ? Nous souhaitons également que des relevés surfaciques soient rapidement faits dans les parties où interviennent des agents de la BnF (magasins, espaces de circulation, salles de lecture… mais également en zone 1) et que les analyses soient transmises au CHSCT. »
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