Alors que les problèmes continuent à la DPU, les agents restent mobilisés et portent toujours leurs revendications :
Malgré plusieurs journées de grève au mois de mai et d’octobre 2019 et en février 2020, les problèmes perdurent pour les agents au sein de la Direction des Publics, en particulier au département de l’Accueil, de l’Orientation et de la Billetterie.
1. Des problèmes d’effectifs et un manque de personnel dans l’ensemble des services, ce qui entraîne une surcharge de travail pour les agents présents, surtout dans une période où la fréquentation du public augmente. Le non-renouvellement de 3 contrats d’agents contractuels à temps incomplet au service de l’Accueil à la fin du mois de décembre, sans que des titulaires viennent renforcer les équipes, a d’ailleurs aggravé cette situation. Il manque aussi des postes d’agents contractuels à temps incomplet aux Vestiaires, des postes aux Caisses…
2. Des problèmes de répartition de la charge de travail et d’organisation depuis que les agents se sont vus imposés le nouveau circuit d’inscription des lecteurs et des lectrices. A cause de cela, les équipes du point information et des inscriptions se retrouvent dans des situations de travail intenses, avec parfois de longues files d’attente d’usagers, alors que les agents de l’espace conseil peuvent se retrouver dans des situations de sous-activité qui sont tout autant préjudiciables. Il y a de plus des défauts d’organisations qui entraînent rigidité et incohérence des processus d’accueil des publics, des consignes floues ou contradictoires qui peuvent créer des interprétations divergentes. Ces difficultés persistantes entraînent un malaise et des tensions au sein des équipes et parfois des signes de souffrance au travail. Ce nouveau circuit des lecteurs était censé être en phase de test pendant 6 mois avant un bilan de celui-ci. Or, il est en fait devenu, comme c’était à craindre, définitif, sans qu’aucun bilan ne soit présenté aux organisations syndicales, tandis que les agents eux n’ont eu droit qu’à un bilan provisoire lors d’une réunion au début du mois de janvier, jour de grève interprofessionnelle, ce qui fait que très peu de personnes y ont assisté.
3. Des problèmes de gestion du temps de travail des agents qui persistent, malgré les premières réponses venant de la DRH.
4. Des problèmes de conditions de travail, dans le hall Est, que ce soit à l’Accueil ou aux Vestiaires, ainsi qu’à l’entrée des expositions, qui sont toujours aussi importantes et qui ont toujours un impact négatif fort sur les agents. Si des travaux importants sont prévus, qui font l’objet de discussions à ce CHSCT, ceux-ci semblent prendre du retard, ce qui n’est pas un bon signe et la prise en compte réelle des demandes et avis des agents n’est pas vraiment mise en œuvre, ce qui risque de créer de nouveaux problèmes à l’avenir et ne permet pas de garantir de meilleures conditions de travail une fois ces travaux réalisés. De plus, des problèmes qui pourraient être réglés dans des délais plus rapides, en dehors de ces travaux (aux Vestiaires par exemple), ne sont toujours pas résolus.
5. A tout cela s’est rajouté pendant 4 mois l’exposition Tolkien, qui, derrière sa réussite en terme de fréquentation et de rentrée financière pour la BnF, a aussi signifié pour les agents une augmentation de la quantité de travail ; des situations de tension, voire d’agression de la part d’usagers lors des pics de fréquentation ; des conditions de travail dégradées par les nouvelles procédures à l’entrée des expositions et un accroissement des horaires de travail au-delà de ce que prévoit le règlement intérieur de l’établissement. Le point d’orgue de cette dérive des horaires étant la nocturne du samedi 15 février jusqu’à minuit, qui encore une fois ne respecte pas du tout les horaires prévus par le règlement intérieur et crée un précédent dangereux. De plus, face à la situation de sous-effectif pour gérer l’afflux de visiteurs, la direction de la BnF, plutôt que de créer des postes permanents, a préféré recourir à des contrats précaires de 4 mois. Or, avec les nouvelles règles de l’assurance chômage, ces agents auront travaillé trop peu de temps pour pouvoir bénéficier de la moindre indemnité chômage et n’auront donc plus aucune ressource après leurs contrats à la BnF. Dans le même temps, la direction de la BnF a été plus loin en faisant appel à une société prestataire de service, la société Pénélope, non seulement pour assurer le premier accueil du public et la gestion des files, mais aussi pour assurer des tâches à l’entrée des expositions qui selon nous relèvent uniquement du rôle des agents de la BnF, ce qui pose un problème de transfert officieux de travail à une entreprise privée dont nous demandons qui ne se reproduisent pas.
> C’est pour toutes ces raisons et aussi parce que les réunions de négociation avec la direction de la BnF en octobre et en novembre dernier n’ont pas permis de vraies solutions sur les principaux problèmes rencontrées à la DPU, en particulier sur les problèmes d’effectifs, de répartition des tâches et de déséquilibre dans la charge de travail, que les agents de la DPU ont de nouveau fait grève le samedi 15 et le dimanche 16 février, à l’occasion de la fin de l’exposition Tolkien.
Face à cette mobilisation renouvelée pour la troisième fois du personnel de la DPU et alors que les problèmes demeurent, il convient d’avoir de nouveau une réunion de négociation afin que des réponses positives soient enfin apportées aux demandes des agents et que les difficultés existantes soient enfin réglées.
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