Les négociations sur le projet de protocole d’accord sur la qualité de vie au travail dans la fonction publique ont duré plusieurs mois.
Ces mois de travail ont permis d’affiner le sujet assez flou de la QVT et d’aboutir à une volonté de réhabilitation du collectif de travail : le travail réel est remis au cœur de la réflexion. Autre avancée : la mise en œuvre d’une étude d’impact obligatoire et la consultation des agents du CHSCT et du Comité technique où siègent les représentant des personnels.
Malgré ces amendements obtenus par la CGT, le projet d’accord est resté extrêmement parcellaire, insuffisant et trop peu contraignant. Car la soudaine réapparition de la notion de « collectif du travail » n’a pas fait disparaitre les éléments de gestion individualisée des agents qui sont préservés voire sanctuarisés. Ainsi l’entretien professionnel est institué en point d’appui essentiel de la carrière des agents. N’oublions pas que la mise en place prochaine du RIFSEEP (nouvelle prime absorbant l’ensemble des autres : ici) constitue également un pilier de l’individualisation des rémunérations (prime inégalitaire et arbitraire mettant en concurrence les agents entre eux…).
Comment dire que l’on va améliorer la qualité de vie au travail des agents alors même que la politique gouvernementale conduit à une détérioration accrue de ces conditions ? La contradiction saute aux yeux.
La politique de suppressions de postes conduit à une dégradation des conditions de vie au travail. Le gel du point d’indice servant à calculer nos salaires, quant à lui, détériore la vie quotidienne des agents. Ajoutons à cela, les externalisations, privatisations, fermetures de services, diminution des dépenses de fonctionnement, etc.
Conséquences de ces différents éléments : un grand nombre d’agents sont démotivés, ne se reconnaissent plus dans leur métier, dans la fonction publique.
A l’issue de consultations et débats, il est apparu que la CGT ne pouvait pas signer un accord s’intitulant « qualité de vie au travail » dans le contexte que vit la fonction publique aujourd’hui. Le texte du gouvernement, également rejeté par FO, Solidaires et la FSU ne sera pas signé par les organisations syndicales représentant plus de 50% des voix aux élections professionnelles et ne pourra donc pas être validé.
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