Le mardi 10 octobre était un jour de grève pour les personnels de la fonction publique.
Et la Bibliothèque nationale de France n’était pas en reste : la communication des documents a été fortement réduite sur Richelieu et Tolbiac, certaines salles de lecture du Haut-de-Jardin n’ont pas pu ouvrir et des fermetures anticipées de salles voire de site (Arsenal) ont été constatées.
Près de 300 personnes se sont déclarées en grève et une centaine de collègues ont rejoint le cortège BnF dans la manifestation.
Pour rappel, les revendications portaient sur :
– l’arrêt définitif des suppressions de postes (14 annoncées pour 2018)
– des budgets à la hauteur des besoins et des missions, non aux nouvelles coupes budgétaires
– des procédures transparentes et équitables concernant les carrières
– l’accélération du plan d’action en faveur des agent.e.s travaillant en local aveugle et une amélioration générale des conditions de travail
– l’arrêt des réorganisations incessantes
– pour les « vacataires », le respect du protocole de fin de grève de 2016 (comptabilisation réelle du temps de travail, accès au recrutement sans concours de tous/toutes les « vacataires » et volet interne…)
– le renforcement urgent de la médecine de prévention
– l’arrêt de la marchandisation et de la privatisation de nos locaux (ventes des immeubles attenant à Richelieu, espace cédé à MK2…) et de nos collections y compris numérisées via la filiale BnF-Partenariat
Et plus largement :
– contre un nouveau gel du point d’indice et la hausse de la CSG,
– pour des augmentations de salaire après des années d’austérité
– contre les suppressions de postes dans la fonction publique (moins 120.000 sur 5 ans)
– pour l’adéquation des moyens et des missions
– contre le retour du jour de carence en cas d’arrêt maladie
► Restons mobilisés : toutes et tous en manifestation le jeudi 19 octobre (départ 14h, Montparnasse)
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