Le Comité des projets individuels de formation (COPIF) est une instance paritaire qui réunit au moins cinq fois par an l’administration et les représentants du personnel pour examiner les demandes de formation personnelle hors actions de formation proposées par l’établissement et dont le coût est supérieur à 900 euros (plafonné à 2800 euros). Sont concernés les projets d’évolution professionnelle, les congés de formation, les bilans de compétences.
Lors de la présentation du bilan de formation 2013 au Comité technique de juin dernier, la CGT-BnF s’est alarmée des mauvais chiffres du COPIF. En effet, en 2013 les demandes faites par les agents au COPIF ont fortement baissé : 41 demandes en 2012 et seulement 28 en 2013 (dont 8 congés formation et 7 bilans de compétences). Encore plus inquiétant, les financements accordés par la BnF sont moins souvent acceptés en totalité. Cette année, seuls 5 dossiers ont reçu un financement à 100%, 5 dossiers à 50% et 4 demandes ont été reportées. Il faut savoir que certaines formations sont onéreuses avec des coûts à plus de 3000 euros (comme Médiadix par exemple) et beaucoup d’agents, en particulier les catégories C et les vacataires sur crédits ne peuvent assumer les frais de formation même partiellement.
De plus en plus fréquemment, l’administration met en avant les économies budgétaires pour reporter une formation voire la refuser (les dépenses du COPIF en 2013 se sont élevées à 26 874 euros contre 45 939 euros en 2012). Les bilans de compétences sont particulièrement touchés : cette année 3 bilans seulement ont été acceptés et 4 ont été décalés.
Pour la CGT-BnF, l’argument budgétaire ne devrait pas s’appliquer à ce domaine. Depuis 2007 et la réforme de la formation professionnelle des agents de l’Etat, la formation est devenue un outil déterminant de la gestion de carrières et du développement des compétences.
Rappelons aussi que la formation est une priorité de l’établissement, inscrite au Contrat de performance 2014-2016. On pourrait aussi mentionner le coût somme toute assez modique de cette ligne budgétaire (environ 27 000 euros) concernant près de 2400 agents quand l’installation et le fonctionnement du Labo ont dépassé les 500 000 euros ! La CGT-BnF demande le renforcement des crédits pour répondre aux besoins des personnels afin d’accorder dans la majorité des cas des aides financières totales plutôt que partielles.
Il est également important de mettre en valeur le COPIF car peu d’agents connaissent ce dispositif pourtant accessible aussi bien aux titulaires qu’aux contractuels et notamment aux vacataires sur crédits.
Sur le fonctionnement, des pistes d’améliorations sont en cours de réflexion par le Service des qualifications et de la formation. La CGT-BnF souhaite une meilleure préparation en amont pour ne pas multiplier les passages au COPIF pour un même dossier et ralentir les demandes des agents. La CGT est également attentive à la réflexion sur les critères d’obtention des aides. Si cela peut être utile pour faciliter les décisions, cela ne doit pas restreindre les aides ou mettre en place des priorités en raison de contraintes budgétaires. Le COPIF doit rester ouvert à toutes les demandes, même les moins « classiques ».
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