► CONTRECARRER LES POLITIQUES RÉGRESSIVES NATIONALES > GAGNER SUR DES REVENDICATIONS LOCALES !
Il s’agit à la fois de sauvegarder le bien commun que sont les services publics (culture, santé, enseignement, transports dont la SNCF…) qui sont violemment attaqués (voir « Action publique 2022 ») et améliorer la situation des salariés que ce soit nationalement ou localement, que ce soit dans le public ou dans le privé. En faisant converger la dynamique des luttes, ensemble nous gagnerons !
► EN 2016 ET 2017, LES PERSONNELS ONT FAIT GREVE CONTRE LA « LOI TRAVAIL » ET POUR LA BNF > D’IMPORTANTES AVANCÉES ONT ÉTÉ OBTENUES :
- Effectifs : zéro suppression de postes en 2017 et 2018 : c’était une revendication essentielle après les quelques 270 postes détruits entre 2009 et 2016
- Missions : seulement 582.000€ de baisse budgétaire au lieu des 5,2 millions prévues en 2018 grâce à un dégel de crédits et à une dotation exceptionnelle
- Un recul de la précarité : signature de 63 CDI, augmentation du temps de travail…
- La prime de fin d’année sauvée : la prime ne sera pas versée à la tête du client
► LOCALEMENT, CONTINUONS À AGIR > MOBILISONS-NOUS EN 2018 POUR :
- Obtenir des renforts en personnels
- Préserver les missions : stoppons les baisses de budgets et les suppressions de postes prévues
- Pour les carrières : une meilleure répartition des promotions entre directions, entre femmes et hommes et entre agents
- Côté primes : plus de transparence et d’équité. Relever les minimas des personnels de bibliothèque qui touchent par an entre 700 et 2000€ de moins que ceux des bibliothèques universitaires. Pour les agents du Ministère de la Culture : aligner les montants sur les régimes les plus favorables du ministère.
- Pour l’égalité femmes-hommes : il faut une véritable égalité salariale et des taux de promotion équivalents entre genre
- Accélérer l’amélioration des conditions de travail notamment de celles et ceux travaillant en local aveugle et à Richelieu
- Pour les contractuels : l’intégration de la part variable du salaire dans la part fixe
- Pour les magasiniers : non à la réduction du nombre d’agents postés qui abîme les personnels. Effectifs : l’appel immédiat de la liste complémentaire du dernier recrutement. Heures sup. : laisser le choix aux agents de les positionner tout au long de la semaine. PHS : arrêt de la réorganisation du travail posté
- Pour les vacataires : augmentation salaire minimum, mise en place d’un plan de résorption de la précarité et arrêt des contrats abusifs de courtes durées
- Non à l’augmentation du nombre de samedis à effectuer dans l’année
► NATIONALEMENT, GAGNONS LE RETRAIT DU NOUVEAU PLAN DE RÉGRESSION DE MACRON > NON A « ACTION PUBLIQUE 2022 »
« ACTION PUBLIQUE 2022 », C’EST :
- 120.000 nouvelles suppressions de postes dans la fonction publique
- Une nouvelle baisse du pouvoir d’achat (gel du point d’indice servant à calculer nos salaires, hausse de la CSG à peine compensée jusqu’en 2019, jour de carence en cas d’arrêt maladie)
- 15 milliards de coupes budgétaires et des missions de service public qui disparaissent
- La rémunération au «mérite» établie de façon totalement arbitraire et en fonction d’objectifs définis par l’employeur (objectifs évidemment en hausse en raison des suppressions de postes)
- Le recul des garanties collectives : remise en cause d’éléments importants du Statut de la fonction publique et d’instances représentatives des personnels comme les CHSCT (conditions de travail) et les CAP (garantes d’une gestion transparente des carrières et de la mobilité des titulaires)
- Le recours amplifié aux personnels contractuels et à plus de précarité
LE 22 MAI > TOUS ENSEMBLE EN GREVE ET EN MANIFESTATION A L’APPEL DES 9 SYNDICATS DE LA FONCTION PUBLIQUE