CGT, FO, SNASUB-FSU : nouvelle grève ce mardi 8 juillet 2014!
Nous nous félicitons de la réussite de la grève du 22 mai qui a permis d’exprimer le rejet de la politique menée par la direction et de rendre publique nos problèmes et nos revendications :

• Difficultés à assurer correctement nos missions en raison du manque de moyens et du refus de recruter du personnel titulaire ;
• L’utilisation accrue d’emplois précaires qui constitue une menace pour nos statuts et notre métier ;
• Les problèmes techniques et d’hygiène liés aux locaux persistent, y compris dans les bibliothèques neuves, et qui empêchent d’accueillir les usagers dans de bonnes conditions

Dans ces conditions, à défaut de nous allouer les moyens humains et financiers nécessaires à l’exercice de nos missions, nous demandons à la direction d’abandonner son projet d’extension des horaires d’ouverture.
Cette grève a permis un dialogue fructueux avec les usagers qui partagent avec nous au quotidien nos difficultés et qui ont aussi à souffrir de mauvaises conditions d’étude.
Si la volonté pressante d’étendre les horaires d’ouverture des bibliothèques de l’université répond à une demande légitime de nos usagers, elle doit s’inscrire dans une réelle amélioration de nos services qui passe prioritairement par la résolution de nos problèmes quotidiens.
Les personnels enfin consultés
Il aura fallu une journée de grève et le dépôt d’un nouveau préavis par la CGT, FO et le SNASUB-FSU pour que la direction consente, après deux heures d’une réunion pénible, à prendre en compte nos propositions pour consulter les collègues. Ce recul ne doit pas cacher le refus opposé à toutes nos revendications.
Sur le fond : aucune avancée
En effet, nos problèmes et nos revendications sont traités avec les plus grand mépris : refus de recevoir les organisations syndicales soutenant la grève dans le cadre du préavis déposé ; refus de confronter les points de vue ; dénigrement des revendications des personnels, jugées délirantes ou infantiles ; refus de prendre en compte la portée de la grève du 22 mai… Pour la direction, la seule discussion possible est celle qui consiste à mettre en œuvre ce projet que nous rejetons.
Le climat se dégrade
Ce refus de dialoguer marque une nette dégradation du dialogue social à l’université et à la BUPMC que viennent renforcer les attaques publiques dont sont victimes les bibliothécaires de la part de l’organisation « Bouge ta fac » (sur laquelle la direction s’appuie par ailleurs pour légitimer sa politique…).
Continuer le mouvement et l’amplifier à la rentrée
Dans ces conditions, les syndicats CGT, SNASUB-FSU et FO appellent à cesser le travail le mardi 8 juillet. Cette mobilisation s’organisera dans les conditions difficiles que chacun sait. Il apparaît cependant nécessaire de tout mettre en œuvre pour gagner sur nos revendications et pour amplifier la mobilisation dès la rentrée. A ce titre, un préavis de grève sera déposé pour le 18 septembre. Nous espérons que d’ici-là la direction consentira au dialogue.