Certes, il n’est pas facile de gouverner en ces temps de crise inédite et douloureuse. Sans surprise à la BnF, la gestion de crise révèle les faiblesses de la gouvernance : difficultés de gestion, autoritarisme dans certains cas, peu de considération pour les droits des personnels, dédain des instances représentatives du personnel, communication défaillante.
Depuis le début du confinement le 17 mars, la CGT ne cesse de réclamer à la direction une information régulière et transparente pour les personnels. Dans cette période de crise, éprouvante et anxiogène, il est nécessaire de produire une information fiable qui ne se réduise pas une « communication de crise » trop souvent confuse.
L’extranet mis en place (bnf.fr/fr/agents) est d’un réel intérêt mais les informations utiles font cruellement défaut. Par exemple, la page consacrée à la « RH » n’est pas régulièrement mise à jour et les agents qui la consultent ne trouveront aucune information pratique sur les positions administratives, la définition d’une ASA pathologique ou encore des questions récentes de rémunérations (primes du samedi, quotas d’heures supplémentaires).
Sur les informations données aux personnels par leurs directions ou services, les cafouillages sont nombreux accumulant erreurs, injonctions contradictoires, messages ambigus. Chaque niveau hiérarchique distille des informations pas toujours fiables et vérifiées entraînant le développement de rumeurs et des disparités importantes d’un service à l’autre. Cette situation est préjudiciable ajoutant de l’inquiétude à l’anxiété ambiante et nécessite d’être corrigée.
La direction doit produire et transmettre des informations claires et validées. Ce qui l’engage à consulter les instances représentatives du personnel. Le « dialogue social » si cher à nos responsables est en réalité trop souvent méprisé. Depuis le début du confinement, la CGT réclame la convocation en bonne et due forme du CHSCT et plus généralement des instances représentatives du personnel. Il aura fallu attendre 7 semaines pour la réunion du premier CHSCT (le 7 mai). Ce déni est inacceptable.
Dans ce contexte si difficile, la direction doit s’engager à respecter les droits des personnels et de leurs représentants : droit à une information claire et transparente, respect de la santé et des conditions de travail, consultation des instances représentatives du personnel. Ce sont des objectifs essentiels que la CGT ne perdra jamais de vue.
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