
Depuis 30 ans, on assiste en France à une accélération de la privatisation et de la marchandisation du patrimoine public.
A la BnF, cette politique de privatisation partielle ou totale touche des espaces de la bibliothèque (l’arrivée d’un MK2 dans les locaux de Tolbiac en 2013 : ici), des immeubles entiers (la vente possible du 2 rue Louvois accueillant le département de la Musique : ici), des ouvrages numérisés tombés dans le domaine public (désormais exclusivité commerciale de firmes privées pour 10 ans via la filiale BnF partenariat : ici)…
Ces politiques se font bien sûr à l’encontre des usagers. En bradant nos locaux (MK2, Louvois) on les prive d’un accès direct aux collections physiques (transférées en nombre à Bussy par manque de place : d’ores et déjà 40% des fonds conservés à Richelieu doivent partir en Seine et Marne : ici).
Elles se font également au détriment des lecteurs qui consultent à distance les documents numérisés : avec la création de la filiale privée BnF partenariat, qui organise la privatisation et la marchandisation des documents pendant 10 ans, ceux-ci ne seront plus accessibles gratuitement via Gallica (ici).
> Pour la CGT, les locaux et les ouvrages, y compris numérisés, d’une bibliothèque publique appartiennent à la collectivité
> Stop à la marchandisation et aux privatisations du bien commun
> Renforçons Gallica en lui attribuant les dotations de l’Etat concédées à la filiale privée BnF Partenariat
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