En Seine-et-Marne, l’entreprise Mitrychem a vécu ses dernières heures en mars 2015, programmées par les dirigeants de l’entreprise depuis 2012. Rappelons quelques faits marquants.
Ce laboratoire pharmaceutique (producteur du Spasfon) a bénéficié des aides publiques mises en place en 2012 par le gouvernement pour « stimuler la reprise de l’activité économique, favoriser l’investissement dans l’appareil productif et relancer l’emploi ». Chez Mitrychem, cette savante machinerie a donné lieu à de juteuses recettes : 514 000 euros en 2012 puis 609 000 euros en 2013 au titre du crédit impôt recherche (CIR). En 2013, l’entreprise capte 30 000 euros au titre du crédit impôt compétitivité emploi (CICE), 11 604 de dégrèvement pour effort de construction et 159 025 euros de dégrèvement de cotisation foncière. Cerise sur les niches fiscales, elle obtient 700 000 euros d’agrément « jeune entreprise innovante » fin 2014. Alors même qu’elle accuse des difficultés financières résultant d’une stratégie de cessions, fusions, acquisitions en cascade.
N’omettons pas non plus de mentionner ce prêt de 450 000 euros accordé à Alamara finances – sa maison mère luxembourgeoise – qui dépend de Rouver investment, les deux fonds ayant pour actionnaire unique le PDG de Mitrychem. Jamais remboursé, ce prêt conduit Mitrychem à se placer en redressement judiciaire dès fin 2014, avant liquidation le 2 mars 2015.
C’est ce qu’on peut appeler une faillite frauduleuse orchestrée par le siphonnage de quelques 2 millions de fonds publics accordés sans contreparties ni contrôle. Reste la quarantaine d’emplois qualifiés, que l’opportunité de l’argent public facile aura incité à détruire ! D’après Nathalie Carmeni, NVO, avril 2015
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