La CGT Culture communique : la précarité ne passera pas ! Ce lundi matin, sous la pression du rapport de forces, la direction a formulé des propositions qui semblent enfin prendre en compte les revendications portées majoritairement dans l’établissement, à Paris comme en régions, et pour lesquelles la CGT-Culture bataille de très longue date.Les avancées esquissées oralement par les « envoyés » du président du CMN dans les assemblées générales devraient se concrétiser dans la soirée par un projet de protocole d’accord. Il appartiendra aux personnels mobilisés de se prononcer sur ces nouvelles propositions écrites dès demain matin.
L’objectif affiché de ce mouvement est de faire reculer durablement une forme d’organisation du travail qui finit par ériger la précarité en modèle courant.Nous ne pouvons pas nous résoudre à ce qu’une génération soit ainsi sacrifiée sur l’autel des restrictions budgétaires et de la libéralisation du service public culturel. Ainsi, nous ne pouvons pas accepter que les agents du CMN viennent grossir les rangs des travailleurs pauvres.
Mais le CMN n’est pas, hélas, un cas isolé. L
e combat exemplaire de celles et ceux « des Monuments » lève le voile sur une réalité honteuse : le quotidien de milliers d’agents dans les services comme dans les 82 « opérateurs » que compte notre département ministériel est fait de contrats jetables, de quotités de travail dérisoires, de salaires de misère ; quand ce n’est pas que l’administration fait appel à des auto-entrepreneurs sur des missions publiques… Qui pourrait encore dénier les conséquences dramatiques de cette peur permanente du lendemain…
Aujourd’hui, nos collègues du CMN ont décidé de dire stop et de témoigner au grand jour de cette situation scandaleuse. Demain, d’autres leur emboîteront le pas.