
Les personnes migrantes interviennent dans de nombreux secteurs stratégiques et essentiels du monde du travail, souvent là où les conditions sont les plus difficiles et les droits les plus fragiles. Elles soignent, construisent, nettoient, livrent, assurent la sécurité, tout en étant souvent exposées à la précarité et au chantage aux papiers. Ces travailleuses et travailleurs doivent avoir l’égalité des droits : le droit de travailler sans peur, de se soigner, de se loger, de s’organiser collectivement et de vivre dignement, comme l’ensemble des travailleur·ses.
Restrictions drastiques des conditions d’accueil pour les demandeurs d’asile, refus de régularisation, refus de premier titre de séjour, refus de renouvellement de titre de séjour, remise en cause des APL pour les étudiant-es étranger-es, obligations de quitter le territoire français (OQTF) systématiques et généralisées, placements en rétention etc. Cette politique migratoire, véritable fabrique de sans-papiers, attentatoire aux droits et à la dignité des personnes étrangères doit cesser.
Alors que les agressions racistes et les stigmatisations augmentent, cette politique fait le jeu de l’extrême-droite, divise les salarié.e.s entre eux et génère la surexploitation des travailleuses et des travailleurs migrant.e.s, avec ou sans papiers.
Il y a un an, l’occupation de la Gaîté Lyrique par les mineur.e.s isolé.e.s du parc de Belleville, du 10 décembre jusqu’au 18 mars, avait suscité l’indignation et montré l’abandon total par les pouvoirs politiques, de ces enfants et adolescents qui aujourd’hui encore demandent le droit au logement, à l’école publique et à la culture.
La CGT BnF le rappelle, ces politiques s’inscrivent dans une offensive plus large contre les droits sociaux, la dignité et l’égalité. Nous affirmons au contraire que la culture, les services publics et l’éducation doivent être des espaces de solidarité et d’émancipation.
Cette journée est une journée de lutte, de solidarité et de mobilisation contre les politiques racistes, les discriminations ainsi que les violences qui frappent les personnes migrantes, avec ou sans papiers. Elle commémore l’adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs et travailleuses migrant.e.s et des membres de leur famille depuis le 18 décembre 1990.
La CGT BnF est aux côtés de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs et revendique :
La CGT BnF s’associe à plusieurs syndicats CGT, à la Marche des Solidarités et de nombreuses organisations syndicales, associatives et politiques pour défendre une société fondée sur l’égalité réelle.
Pour information, les rendez-vous du 18 décembre :
– 12h camp de base sur la place de la République
– 15h Assemblée générale sur la Place de la République
– 17h Manifestation
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