
Après dix années de « gel du point d’indice » et une revalorisation de 3,5% inférieure à l’inflation (5,2%) en 2022 et de 1,5% en 2023 pour une inflation à 5,6%, les salaires dans la fonction publique sont toujours en berne. Ce gel signifie qu’il n’y a pas eu de réelle augmentation de salaire à part les progressions liées à l’ancienneté. Pire, en une vingtaine d’année, la valeur du point d’indice a décroché de 26,71% par rapport à l’augmentation des prix à la consommation.
Concrètement ce décrochage cumulé de 26,71% par rapport à l’augmentation des prix se traduit ainsi :
La CGT réclame une revalorisation systématique de la valeur du point d’indice en fonction de l’augmentation des prix (c’est ce qu’on appelle l’indexation des salaires sur les prix) et le rattrapage des pertes cumulées depuis des années.
Les règles de rémunération dans la fonction publique se structurent autour d’une grille d’avancement divisée pour les fonctionnaires en catégories (A, B, C) et pour les contractuels en groupes. Chacun franchit ensuite des échelons en fonction de son ancienneté. A chaque échelon correspond un indice, multiplié par la valeur du point d’indice : 4,85 euros bruts mensuels (montant commun à tous), permet de calculer le salaire des agents. Ce mécanisme permet des rémunérations transparentes prenant en compte l’expérience acquise au fil des années.

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