Les cadeaux fiscaux et les avantages accordés ces dernières années aux plus riches et aux entreprises ont fait exploser leurs patrimoines. Les 500 plus grandes fortunes du pays possèdent désormais 1228 milliards d’euros, soit l’équivalent de près de 40% du PIB[4] de la France (contre 20% en 2017). L’imposition des plus riches et la taxation des dividendes des actionnaires et des superprofits doivent devenir une priorité. Par exemple, un impôt de 2% sur le patrimoine des 1800 foyers français possédant plus de 100 millions d’euros rapporterait 20 milliards/an à l’État.
Cet été, une commission d’enquête sénatoriale a révélé le montant exorbitant des subventions, exonérations et allégements fiscaux en tout genre en faveur des entreprises. Avec 211 milliards, il s’agit du premier budget de l’État (hors Sécurité Sociale) – qui plus est, attribué sans contreparties et sans « transparence » ni « évaluation » d’après l’enquête.
Tous les ans, les employeurs bénéficient de près de 90 milliards d’exonérations de cotisations sociales[1] alors que le déficit de la Sécurité sociale s’élève à 15,3 milliards d’euros. Ces cotisations servent pourtant à financer les différentes branches de la Sécurité sociale (santé, retraites, famille…). À cela s’ajoute 6,9 milliards/an de fraudes aux cotisations sociales dues par les entreprises.
La fraude fiscale (70 Mrd)[2] et la fraude aux cotisations sociales dues par les entreprises et les indépendants (6,9 Mrd)[3] coûtent chaque année près de 80 milliards d’euros à l’État et aux caisses de la Sécurité sociale. A l’inverse les fraudes aux prestations sociales, dont le gouvernement nous rebat les oreilles, sont estimées à 4 milliards2.
Où trouver a minima les 44 milliards pour les services publics et la population ? | |
Avantages accordés aux entreprises (subventions, dispositifs fiscaux, exonérations de cotisation sociale…) | 211 milliards/an (dont 88,9 d’exonération de cotisations sociales) |
Fraudes fiscales | 70 milliards/an |
Fraudes aux cotisations sociales dues par les entreprises et les indépendants | 6,9 milliards/an |
Taxer de 2% le patrimoine les 1800 foyers possédant plus de 100 millions d’euros | 20 milliards/an |
[1] Rapport d’évaluation des politiques de sécurité sociale, 2025
[2] Estimation basse
[3] Rapport du haut Conseil au Financement de la Protection sociale (hors secteur agricole), 2024
[4] Le produit intérieur brut (PIB) mesure la richesse produite (biens et services) dans un pays sur une année
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