
À la BnF, comme partout ailleurs, le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit.
Alors que l’extrême-droite n’a jamais été aussi proche du pouvoir, la CGT BnF rappelle que les idées du Rassemblement national (ancien Front national) ne se limitent pas à des attaques sociales, mais s’accompagnent toujours d’un projet profondément raciste, sexiste et autoritaire. Nous réaffirmons que les droits sociaux n’ont aucun sens s’ils ne s’accompagnent pas de droits égaux pour tous.tes.
L’extrême-droite est un danger social qui porte des projets régressifs (attaque contre la sécurité sociale et les services publics, casse du droit du travail, arrêt des subventions aux associations, interdiction de livres dans les bibliothèques municipales comme à Béziers, Fréjus ou encore Hénin-Beaumont…). Ses idées se propagent désormais de plus en plus ouvertement grâce à sa mainmise sur de grands médias, propriétés de Vincent Bolloré ou de Pierre-Edouard Stérin.
Mais ce qui fait l’idéologie du RN, c’est un racisme structurel, un rejet des personnes immigrées et l’idée de « préférence nationale » qui hiérarchise les droits en fonction de l’origine, de la nationalité ou bien de la religion. Ceci est le cœur de leur projet politique, qui est lui-même parfaitement compatible avec le capitalisme, car il vise à opposer les travailleur.se.s entre eux et à designer des boucs émissaires aux problèmes de la société au lieu de les régler.
Son projet de réserver des emplois aux « français.e.s », de supprimer l’aide au logement, les prestations sociales ou l’accès à la santé pour les personnes sans-papiers, de faciliter les licenciements ou les non reconductions de contrat pour les étranger.e.s est un danger qui est déjà en marche et qui sera ensuite, sur certains aspects, étendu à toute la population. Avec la dernière loi immigration votée l’année dernière, on voit déjà le projet du RN repris par le gouvernement, avec par exemple :
Des mesures qui mettent en grande insécurité des dizaines de milliers de travailleur.se.s, y compris à la BnF. Nous constatons notamment que depuis plusieurs mois, dans les locaux de la BnF, les affiches syndicales portant sur l’égalité femmes/hommes, les questions féministes et antiracistes sont vandalisées et qu’une croix gammée a été taguée. Cette entrave à la liberté syndicale et aux discours que nos affiches portent d’égalité et de progressisme est un indicateur alarmant de la situation de tension que traverse notre société.
Quel que soient leurs origines, leurs statuts (titulaires, contractuel.les ou personnel de la sous-traitance, avec ou sans papiers), nous défendons tous les collègues et toutes les personnes présentes à la BnF qui rencontrent des difficultés pour renouveler leur contrat, qui vivent dans la peur d’une OQTF alors qu’ils travaillent ici ou qui subissent des discriminations racistes au travail, trop souvent banalisées.
La CGT BnF est aux côtés de toustes les travailleur.ses et revendique :
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