En quoi les baisses de budgets annoncées impactent déjà la BnF > emplois, primes, salaire !
Toutes et tous en grève et en manifestation le jeudi 2 octobre
Dès le début de l’été, à l’annonce des coupes budgétaires prévues pour 2026, l’administration de la BnF a anticipé leur impact au lieu de défendre les personnels et les budgets de l’établissement :
- L’ensemble des postes vacants non stratégiques de la BnF a été gelé. Aujourd’hui, les seules annonces publiées sont des postes à responsabilités et enjeux (chef de service, directeur, chargé de projet…).
- Les négociations concernant les primes des titulaires n’ont toujours pas eu lieu et la revalorisation à l’ancienneté attribuée depuis plusieurs années aux autres personnels du ministère n’est toujours pas prévue. La BnF a pourtant mis de côté 800 000 euros, soit la moitié du montant nécessaire à cette mesure.
- Les négociations prévues concernant les grilles de salaire des contractuel.le.s sont suspendues, pourtant une enveloppe de 6,7 millions pour les contractuel.le.s de tout le ministère a été budgétée pour 2025.
Le gouvernement est fragile, nos revendications sont majoritaires, nous pouvons gagner !
Stoppons les coupes budgétaires et imposons la justice fiscale et le progrès social.
Non à cette politique qui enrichit les plus riches au détriment de la majorité de la population !
- Les politiques gouvernementales en faveur des plus riches et de leurs entreprises ont fait exploser leur patrimoine. Les 500 plus grandes fortunes du pays possèdent désormais 1228 milliards d’euros, soit l’équivalent de 40% du PIB de la France (le PIB mesure la richesse produite, biens et services, dans un pays sur une année), contre 20% en 2017 et 6% en 1996.
- En 2024, les subventions, exonérations de cotisations sociales et allègements fiscaux en tout genre en faveur des entreprises nous ont coûté 211 milliards. Il s’agit du premier budget de l’État (hors Sécurité Sociale), attribué sans contreparties, sans transparence, ni évaluation.
- En 2024 toujours, ce sont 97 milliards d’euros qui ont été reversés en dividendes aux actionnaires du CAC 40. Dans le même temps ces grandes entreprises françaises réalisaient des profits records (131 milliards d’euros en 2024).
Assemblée générale BnF, mardi 30 sept. > 12h30 – Tolbiac, HALL OUEST + Visio