
De nombreux pays continuent à interdire ou à restreindre l’accès à l’avortement, en particulier sous la pression de l’extrême droite et des fondamentalistes religieux. En France, de très nombreux député.e.s du RN n’ont pas voté pour la constitutionalisation de l’IVG. Pour la CGT, au contraire, l’avortement doit être un droit garanti car il est indispensable à l’émancipation des femmes, à leur scolarisation, à leur accès au travail (et donc à leur autonomie financière) et à leur santé.
Manifestation 28 sept. : RDV PORT ROYAL > départ 14h30 vers av. des Gobelins / Place d’Italie / arrivée à La Pitié.
L’occasion de la journée mondiale du droit à l’avortement, la CGT Fonction publique appelle les agent·es à participer massivement aux manifestations unitaires (syndicats, associations féministes et citoyennes, partis politiques, etc.) organisés sur l’ensemble des territoires.
En France, grâce à la mobilisation, les délais pour avorter ont été allongés en 2022 de 12 à 14 semaines, et il a été inscrit dans la constitution le 8 mars 2024 : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. » Des avancées, certes, mais encore insuffisantes pour que l’avortement soit formellement qualifié comme un DROIT, et que les moyens soient à la hauteur pour en faire une réalité pour l’ensemble des femmes qui souhaitent y recourir.
La politique d’austérité conduite dans les hôpitaux — au moins 150 centres IVG ont fermé depuis une quinzaine d’années — rend toujours plus difficile l’accès à l’avortement, notamment pour les femmes les plus jeunes et les plus précaires. De plus, les centres d’orthogénie étant principalement adossés aux maternités des hôpitaux publics, la dynamique de restructurations hospitalières et de spécialisation des maternités a mécaniquement provoqué une baisse des centres d’IVG dans les hôpitaux publics.
À cela s’ajoute, encore aujourd’hui, le fait que certains médecins invoquent la clause de conscience pour refuser de réaliser des IVG et que de nombreux hôpitaux refusent de les réaliser après 10 semaines. Le tiers payant à 100 % n’est pas toujours appliqué, des dépassements d’honoraires sont pratiqués, et l’anonymat n’est pas respecté partout. On constate aussi un manque concret de professionnel·es formé·es et volontaires.
En 2023, 18 % des avortements sont réalisés hors du département de résidence des femmes, et chaque année 3 000 à 4 000 femmes sont contraintes d’aller avorter à l’étranger.
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