
Chaque 21 mars, nous commémorons le massacre de Sharpeville en 1960, où 69 personnes ont été tuées par la police lors d’une manifestation contre l’apartheid en Afrique du Sud. Aujourd’hui, il ne s’agit pas seulement de se souvenir, mais de se mobiliser et de lutter contre les discours et pratiques racistes qui se répandent, y compris en France.
Le nationalisme et la xénophobie, instruments de l’extrême droite, cherchent à diviser les travailleur.se.s et la population selon leur origine, couleur de peau ou religion. Ces idéologies sont toujours présentes, notamment à travers des discours sur l’« immigration submersive » et des attaques contre les droits des travailleur.se.s étranger.e.s, avec ou sans papiers. Les récentes violences des militant.e.s d’extrême-droite à Paris, Lyon ou encore à Rennes doivent nous alerter.
La CGT rappelle que ce n’est pas l’immigration qui génère le dumping social, mais bien l’absence de droits et de justice sociale. Tou.te.s les travailleur.se.s, qui font partie intégrante de la classe ouvrière et du monde du travail, doivent avoir accès à l’égalité des droits, notamment par la délivrance de titres de séjour et l’accès aux préfectures pour renouveler leur titre.
Les attaques contre les travailleur.se.s étranger.e.s, avec les lois immigration et la circulaire Retailleau, menacent à terme tou.te.s les salarié.e.s. Elles préparent le terrain pour des régressions sociales, comme l’augmentation de l’âge de départ à la retraite à 65 ans, la semaine de 39h ou encore la réduction des effectifs dans les hôpitaux et la fonction publique.
La CGT BnF apporte egalement son soutien aux jeunes mineurs isolé.e.s du parc de Belleville qui depuis le 10 décembre occupent le lieu culturel de la Gaîté lyrique. Au matin du 18 mars, les jeunes isolé.e.s ont été violemment expulsés par la préfecture de Paris. Ces menaces avaient également été relayées par la ministre de la culture Rachida Dati, sans aucune solution d’hébergement proposées par la Mairie de paris.
Depuis 2023 la CGT soutient les mineurs isolés.e.s et appelle à leur régularisation et un accès à l’éducation et à la culture. La culture est un droit pour toustes, tout comme une vie digne. La CGT BnF ne cautionne pas les violences policière qui ont eu lieu sur le parvis de la Gaîté lyrique les 17 et 18 mars, ni que la reprise des programmations culturelles servent à l’expulsion de mineur.e.s.
Ne restons pas passifs et passives : unissons-nous pour l’égalité des droits pour tou.te.s, l’unités des travailleur.se.s et la défense des libertés.
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