Intersyndicale BnF : CGT-FSU-SUD

Le désintérêt de la direction pour les personnels est de plus en plus flagrant et se confirme de jour en jour.

Outre le fait que l’administration ne propose rien pour nos collègues précaires malgré 4 samedis successifs de grève, sur les autres sujets qui impactent l’ensemble des personnels rien n’avance :

• Les budgets de la BnF ne sont toujours pas à la hauteur des besoins
• Les nouvelles suppressions de postes annoncées cet automne se confirment malgré plus de 300 emplois déjà détruits
• Les dossiers de personnels ou services en souffrance se multiplient sans réaction de la direction malgré nos alertes
• La direction refuse de faire le bilan et de revenir sur les restrictions d’accès aux documents imposées aux lecteurs le matin, qui dégradent les conditions de travail, abîment nos missions et génèrent de la précarité
• Toujours pas de réponse claire concernant la prime d’ancienneté que devraient normalement toucher tous les fonctionnaires ayant au moins 10 ans d’ancienneté
• Toujours pas d’engagement sur l’embauche des magasiniers de la liste complémentaire du dernier recrutement BnF alors que cette filière a perdu 28% de ses effectifs
• Toujours pas d’annonce concernant le renforcement de la filière métiers d’art qui a perdu 37% de ses effectifs, etc.

Stop à la précarité !

Depuis 2022 la BnF recrute des contractuel·le·s à temps incomplet (60 à 80h/mois) en CDD d’un an (renouvelable une seule fois) pour des salaires de misère. Pourtant, le travail de ces personnels est essentiel au bon fonctionnement de notre établissement et répond à des besoins permanents de la BnF. Ils devraient donc être en CDI.À cela s’ajoute le non-respect de leurs droits (congés, formations, indisponibilités, remboursements des frais d’inscriptions universitaires…) et des conditions de travail difficiles, en particulier pour les équipes mobiles en magasins le matin.

Aussi, nous demandons l’embauche en CDI pour ces personnels, un passage à 110h/mois (le maximum légal sur ce type de contrat) pour celles et ceux qui le demandent et le respect de leurs droits.

Face à l’immobilisme et aux dénis de l’administration quant aux problèmes des personnels, de budgets et à la précarité, l’intersyndicale CGT-FSU-SUD appelle l’ensemble des agent.e.s à la grève le jeudi 27 mars !