
Déclaration de la CGT BnF et de SUD Culture BnF au Comité social d’administration du 23 avril 2025 avec le soutien de la FSU BnF.
Monsieur le Président, nos deux organisations syndicales ne siégeront pas à ce CSA faisant le constat d’un « dialogue social » fortement dégradé qui s’apparente à une parodie de concertation. Plus inquiétant, la gestion administrative des personnels et des collectifs de travail devient de plus en plus tendue en raison du refus de la direction de prendre en compte les difficultés qu’ils rencontrent.
Ainsi, après plus de 7 semaines de conflit social contre l’ultra-précarité des ACTI (agent-es contractuel-les à temps incomplet ou « vacataires »), le sous-effectif, le non-respect des droits et les mauvaises conditions de travail, avec 8 samedis de grève qui ont perturbées le service public, la direction joue le pourrissement. Nos organisations syndicales réclament des réunions de négociations que la direction tarde à organiser et lorsque celles-ci ont lieu, la direction ne propose rien de sérieux, écarte systématiquement toutes les solutions constructives proposées par nos organisations et dédaigne le préavis de grève en cours afin de ne pas négocier. A ce sujet, on ne peut que constater la volonté de la direction des collections d’imposer le maintien d’une organisation du travail basée sur la précarité de jeunes salarié.e.s flexibles alors que leur travail est indispensable au fonctionnement du service public de la BnF. Nous devons rappeler encore une fois que ces agent-e-s sont toutes et tous sur des besoins permanents de la BnF, sur des missions essentielles et qu’il est par conséquent indispensable qu’ils et elles soient en CDI avec des quotités horaires plus importantes.
De plus, depuis plus d’un an nos deux organisations réclament toujours un engagement ferme de la direction pour l’appel de l’intégralité de la liste complémentaire du dernier recrutement interne de magasiniers-ières et ne peuvent que déplorer les tergiversations de la direction sachant que six collègues sont encore sur cette liste complémentaire.
S’agissant des nombreuses difficultés au sein des collectifs de travail ou des situations personnelles, la direction affiche un certain désintérêt et méconnaissance des règles ou procédures internes de l’établissement et se montre peu respectueuse des personnels en souffrance sans parler d’un certain mépris envers les représentants du personnel. Trop souvent, les seules solutions mises en œuvre se résument à sanctionner et punir, citons quelques exemples comme le licenciement en cours d’un agent de catégorie C en difficulté financière, le refus peu argumenté de titularisation d’un magasinier, des encadrant.e.s « débarqué.e.s » sans ménagement et contraire à tous les principes de prévention des risques psycho-sociaux, une utilisation excessive du « devoir de loyauté », etc…
Monsieur le Président, nos organisations syndicales incite la direction à entendre et répondre aux difficultés soulevées par les nombreux préavis de grève déposés, à revoir sa méthode de gouvernance et respecter les personnels et leurs représentants. Nous exigeons de réelles et sérieuses négociations du préavis de grève en cours afin de mettre fin à l’ultra-précarité, de recréer les emplois nécessaires, d’améliorer les conditions de travail et de faire respecter l’ensemble des droits des agent-e-s.
Intersyndicale BnF CGT – FSU – SUD MANIFESTATION : mardi 2 déc. 14h Place de la Bourse, RDV BnF : +
Mettons fin aux violences sexistes et sexuelles dans la société et au travail Le 25 novembre, la CGT BnF réaffirme +
Les chiffres du Projet de loi de finances sont tombés, la BnF se verrait amputer de 1,6 millions d’euros et +
Monsieur le Président, Avec sa proposition de budget pour 2026, le gouvernement annonce de nouvelles attaques contre les agent.e.s de +
La CGT est intervenue cette année au Conseil d’administration de la BnF avec la représentante des lecteurs et des lectrices +
1. Lecornu II : énième gouvernement, même budget régressif Depuis l’annonce du plan d’austérité du gouvernement Bayrou, avec pour objectif 43,8 milliards +