Après avoir brutalement diminué de 15 milliards d’euros les moyens alloués à l’action publique en 2014 (9 milliards au titre de l’Etat et des collectivités locales, 6 milliards au titre des dépenses sociales), après avoir annoncé un nouveau cadeau de 30 milliards au MEDEF avec la suppression des cotisations patronales finançant les allocations familiales et leur transfert sur les budgets de l’Etat (il s’agit du « Pacte de Responsabilité »), le Gouvernement annonce 50 milliards « d’économie » supplémentaires d’ici à la fin du quinquennat. Ceci est une nouvelle attaque en règle contre nos missions et signifie des suppressions de postes toujours plus massives !
Ces nouveaux cadeaux au patronat, financés par une réduction des moyens attribués à la Fonction publique se produisent au moment même où la TVA subit une hausse généralisée pour compenser la dotation de 20 milliards accordée en 2013 aux entreprises au titre du CICE. Dans un tel contexte, rappelons que ce sont déjà 230 milliards d’euros d’aides qui profitent aux entreprises, sans aucune réelle évaluation des résultats escomptés, notamment en termes d’emplois.
Rappelons aussi que les cotisations sociales patronales permettant de financer la Sécu (branche maladie, retraite et famille) n’ont cessé de diminuer depuis plus de 20 ans, et qu’à l’inverse la rétribution des actionnaires détenant des parts dans les PME et les grands groupes français ont augmenté de façon débridée pour atteindre aujourd’hui 300 milliards d’euros (multipliée par 36 en 30 ans). C’est donc bien l’énormité des intérêts et des dividendes versés aux actionnaires, c’est-à-dire le coût du capital, qui plombe les entreprises et pas le travail.
Loin de constituer des coûts, le travail, les politiques publiques et les services publics permettent la création de richesses et la satisfaction des besoins des citoyens, des salariés, des privés d’emploi, des retraités. Revaloriser le rôle et la rémunération du travail, développer les services publics et leurs moyens de financement, sont une des conditions pour sortir de la crise.
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