En 1994, l’ancienne BN devient la BnF. Vingt ans après la parution du décret fondateur, l’établissement souhaitait marquer cet anniversaire en organisant une manisfestation sur le sujet. L’intersyndicale de la BnF a elle aussi voulu célébrer l’évènement : une cinquantaine de militants dont ceux de la CGT-BnF, de la CGT-Culture et de l’Union locale CGT du 13e arrondissement ont accueilli les invités en distribuant un tract dénonçant les difficultés rencontrées par l’établissement.
Car la BnF va mal en raison des restrictions budgétaires imposées par le Ministère de la culture et ne peut plus assurer l’ensemble de ses missions. Notre expertise scientifique et technique, nos métiers et nos savoir-faire sont malmenés et dévalorisés. La BnF est sommée de faire des économies, de supprimer des emplois, de sous-traiter, d’externaliser, de trouver des partenaires et mécènes, le seul argument budgétaire dicte sa loi au détriment de nos missions fondamentales.
BUDGETS ET EFFECTIFS EN BERNE
– La diminution historique du budget de la culture se traduit pour notre établissement par une baisse continue de la subvention atteignant 9,5 millions d’euros en 4 ans.
– La politique de suppression de postes se poursuit inexorablement avec près de 190 emplois disparus depuis 2009. L’année 2013 a vu la perte de 59 emplois et pour 2014 et 2015 sont encore prévus 80 suppressions de postes alors même que de nombreux départs en retraite sont annoncés.
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