RDV BnF à l’appel de l’intersyndicale CGT-FSU-SUD : angle gare du nord et rue de Compiègne
Contrairement aux effets d’annonce du gouvernement la réforme ne ferait que des perdants. Jugez par vous-même !
Né.e avant 1975 pas concerné.e ?
FAUX ! Il faudra partir à 64 ans pour ne pas subir une baisse de 10% de sa pension de retraite.
Le niveau des retraites sera garanti ?
FAUX ! Elles seront amenées à baisser mécaniquement en raison du blocage des moyens alloués au financement des retraites (14% du PIB) et à l’augmentation du nombre de retraités. Comment ? Il suffira de baisser ou geler la valeur des points que vous aurez achetés pour constituer votre pension (en Suède ce point a perdu 10% de sa valeur en 10 ans ; résultat, il y a désormais 15,8% de retraités pauvres en Suède, soit deux fois plus qu’en France).
Des mesures correctives pour les femmes ?
FAUX ! La majoration de 8 trimestres (4 dans le public) par enfant et la bonification de 10 % pour 3 enfants disparaissent.
Le système proposé est équivalent ?
FAUX ! Les pensions de retraite ne seront plus calculées sur la base des meilleurs salaires comme actuellement mais sur l’ensemble de la carrière (montant moyen prenant en compte les pires années comme les meilleures traduit en points)
Nouvelles garanties pour prendre en compte la pénibilité ?
FAUX ! Par exemple, les infirmières partent aujourd’hui 5 ans plus tôt, demain ce ne sera plus que 2 ans plus tôt.
La France ne va pas sur la capitalisation des retraites ?
FAUX ! En baissant le montant des pensions de retraite la population sera obligée de cotiser dans le privé (épargne retraite). C’est là qu’interviennent les modifications réglementaires opérées en catimini par le gouvernement visant à favoriser les fonds de pension, les banques et les assurances. Ou comment faire payer deux fois les Français et au final remplir les poches des « banquiers ».
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