La CGT- BnF ne cesse de le répéter, les politiques gouvernementales d’austérité ont durement touché la BnF depuis 2009  : plus de 250 emplois supprimés et 10 millions de budget de l’Etat en moins. 

Ajoutons à cela, le choix assumé de l’établissement d’abaisser le nombre de catégories C. Les suppressions de postes de magasiniers (-87) et la baisse du nombre de vacataires ont été tellement importantes qu’aujourd’hui le service public en salles de lecture est perturbé.

LES SOLUTIONS DE LA DIRECTION : FAIRE TRAVAILLER LES AGENTS 14 SAMEDIS DANS L’ANNÉE, PEUT-ÊTRE MÊME PLUS !

Sans surprise, une des mesures phare est d’augmenter le nombre de samedis effectué par les agents (aujourd’hui 10 maximum selon le règlement intérieur). Pour la CGT, cette mesure n’est pas négociable, il n’est pas question de faire porter sur les personnels les politiques de réduction d’effectifs et de budget. D’un point de vue qualité de vie, travailler plus le samedi, c’est rogner sur le temps personnel, la vie familiale et sociale et c’est plus de difficultés pour les collègues chargés de famille avec enfants.

LES AUTRES SOLUTIONS DE LA DIRECTION QUI FÂCHENT : 

• Faire travailler 11 jours les magasiniers en leur attribuant un seul jour de repos : c’est possible en obligeant les magasiniers à faire leurs heures supplémentaires le samedi. Profiter des bas revenus des catégories C pour les obliger à sacrifier leurs week-ends est particulièrement cynique, tout le contraire d’une politique d’amélioration des conditions de travail des magasiniers dont se vante pourtant la direction (voir le dernier Trajectoire n°183)
• Faire venir les personnels de magasinage pour seulement une demi-journée le samedi : mesure ahurissante, en particulier pour ceux qui habitent loin. Concrètement, il n’y aurait plus de communication directe le samedi matin, les magasins n’ouvrant qu’en début d’aprés-midi : les équipes du vendredi et du samedi après-midi devant prendre en charge les prélèvements et les retours du samedi matin
• Obliger les magasiniers d’autres services à remplacer les personnels manquants c’est l’esprit de la mutualisation des services. Pour les agents, dans les départements où cette pratique n’existe pas, ce sera moins de travail interne sur les collections puisqu’ils seront régulièrement amenés à remplacer les absents en SP. Cette mesure est par ailleurs contraire aux préconisations de la BnF pour améliorer les conditions de travail des magasiniers en favorisant le travail interne
• Recourir à des contrats encore plus précaires (les moniteurs étudiants) pour compenser la réduction de nombre de « vacataires ». En clair, sous prétexte de réduire la précarité, l’administration envisage d’employer des personnels avec encore moins de droits. Si la direction souhaite recruter des étudiants à temps partielqu’elle le fasse avec un statut octroyant des vraies garanties, celui des « vacataires BnF »

D’autres pistes sont étudiées, sur la base du volontariat, comme faire appel aux collègues catégorie C  d’autres directions ou mettre en place un cycle de travail du mardi au samedi…

MARDI 9 OCTOBRE, TOUS EN GRÈVE !

> CONTRE LA RÉORGANISATION DU SERVICE PUBLIC DE LA BNF QUI DÉTERIORE NOS CONDITIONS DE TRAVAIL ET DE VIE

> POUR DES BUDGETS ET DES EFFECTIFS À LA HAUTEUR DES BESOINS ET DES MISSIONS DE LA BNF

> CONTRE « ACTION PUBLIQUE 2022 », PLAN GOUVERNEMENTAL QUI DÉTRUIT NOS EMPLOIS ET CASSE NOS BUDGETS

Le 9 octobre est aussi une journée de grève nationale pour la défense des services publics, du pouvoir d’achat et des retraites à l’appel de la CGT, FO, FSU, Solidaires…

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